En plus de conduire des voitures hybrides et d’installer des panneaux solaires sur leurs maisons, les consommateurs ont un autre moyen de combattre le réchauffement climatique. Dans une étude publiée dans le numéro du 12 avril de Earth Interactions, des chercheurs de l’université de Chicago ont conclu que manger moins de viande rouge et de poisson, et plus de légumes, pouvait aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pamela Martin et Gidon Eshel ont comparé les besoins en combustibles fossiles induits par cinq régimes différents : ceux à base de viande rouge, de volaille et de poisson ; un régime végétarien et ce qu’ils appellent « le régime américain moyen », composé approximativement de 70% d’aliments à base de plante et de 30% de viande, d’œufs, de produits laitiers et de poisson. A l’aide de statistiques du département américain de l’agriculture et d’autres données, ils ont calculé l’énergie totale nécessaire pour faire pousser, récolter, transporter et cuisiner les aliments. (Selon, le département de l’énergie, la production alimentaire représente 10% de la consommation énergétique américaine.)
Les chercheurs ont découvert que le régime végétarien était celui qui consommait le moins d’énergie.
En d’autres termes - des combustibles fossiles utilisés pour les engrais et pour les récoltes, à l’énergie nécessaire à la fabrication de la nourriture pour bétail en passant par l’essence utilisée pour transporter la nourriture en magasin - il faut beaucoup moins d’énergie pour nourrir les végétaliens et les végétariens que les consommateurs de viande. Il est surprenant de constater que l’étude a également conclu que le fait de manger plus de poisson et moins de viande rouge, un changement d’habitude alimentaire que les consommateurs font pour des raisons de santé, n’aidait pas nécessairement à réduire la consommation d’énergie. La consommation de thon, d’espadon, de requin et d’autres poissons de haute mer entraîne une pêche nécessitant beaucoup de main-d’œuvre et des transports longue distance, ce qui rend ce type d’aliment très gourmand en énergie. Les poissons pêchés plus près des côtes, d’un autre côté, nécessitent moins d’énergie pour être pêchés, transformés et transportés.
Selon les chercheurs, le régime carné moyen aux Etats-Unis (le soi-disant « régime américain moyen ») génère 1,5 tonnes de dioxyde de carbone de plus par personne et par an qu’un régime végétarien fournissant la même quantité de calories - environ la même différence qu’entre les émissions produites par un véhicule utilitaire sport consommant beaucoup d’essence et une voiture compacte.
Auteur
Danielle Nierenberg
notre-planete.info
AvertissementL'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook. Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.
Quelques liens importants
Notre actualité de l'aviationRecherche d'articles |
Par Cherche l'info
• Les autres nouvelles
• Mercredi 30/08/2006
• 0 commentaires
•
|