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Nuisances aériennes
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Les voies aériennes sont sûres

La sécurité se porte bien. Mieux chez les uns que chez les autres.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Dimanche 22/02/2009 • 1 commentaire • Version imprimable

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Tous les passagers aériens ne sont pas égaux devant la sécurité aérienne. Ainsi, le taux d’accidents est près de huit fois supérieurs dans l’ex-URSS à ce qu’il est, en moyenne, dans le reste du monde. Et il est plus que double de cette même moyenne en Afrique.
Mieux vaut garder ces disparités à l’esprit avant de se plonger dans les statistiques de l’année 2008, au demeurant très bonnes avec 0,13 victime par million de passagers, à comparer à 0,23 en 2007 et à 0,24 l’année précédente.
Bien entendu, il s’agit là de données abstraites comme on les aime dans les compagnies d’assurances. Dès lors, mieux vaut les transposer en repères plus concrets. A savoir que, l’année dernière, 109 accidents, mineurs ou graves, dont 20 entraînant morts d’hommes, ont fait 502 victimes. A rapporter au nombre de passagers, 2,3 milliards.
Au risque de se répéter de bilan en bilan, il convient de souligner, de marteler, que les voies aériennes sont formidablement sûres. Et, dans le même esprit, il faut ajouter que la sécurité aérienne tend à s’améliorer, dans l’absolu, alors que la flotte mondiale grandit, que le nombre de vols augmente. Mais il n’est plus question d’espérer un nouveau bond en avant : la notion «zéro accident» est malheureusement un mythe.
De plus, l’actualité de ces dernières semaines nous l’a rappelé, les accidents qui se produisent de temps à autre dans «nos» pays sont souvent très techniques ou relèvent de cas de force majeure. En témoignent le crash récent d’un Dash 8 aux Etats-Unis ou encore le spectaculaire amerrissage sur l’Hudson d’un A320 de US Airways. Deux cas exemplaires, si l’on ose dire.
Le National Transportation Safety Board américain vient à peine d’entamer son enquête sur le Dash 8 mais il apparaît qu’il pourrait résulter d’un enchevêtrement d’éléments très techniques liés aux aides d’approches, d’une part, au relief particulier (une vallée) survolé au moment de la perte de contrôle. Avec le givrage comme cause contributive. Arrivera-t-on un jour à éradiquer de tels facteurs de risques ? C’est loin d’être certain.
L’amerrissage réussi du vol 1549 de US Airways vient par ailleurs de rappeler à la communauté aéronautique tout entière la dure réalité du risque aviaire. Des mesures sont prises, la preuve est faite qu’elles sont parfois insuffisantes mais il n’est pas commode de les améliorer davantage. De grosses oies volant en rangs serrés à plusieurs centaines de mètres au-dessus du sol échappent aux mesures dissuasives mises en place sur les aéroports et les moteurs, qui répondent déjà à des exigences sévères en la matière, ne peuvent probablement être davantage «durcis».

Commentaires

Et l'avis de Schouppe? par H le Dimanche 22/02/2009 à 10:29

Le ministre le plus compétent du monde en matière d'accidents aériens dus aux oiseaux devrait donner son avis sur le sujet.

Cela permet de remarque que les conclusions provisoires du Dash sont déjà dans la presse, que l'explication de l'Hudson est absolument public y compris des interviews de l'équipage, contenu de la boîte noire, échanges avec la tour... etc, que c'est la même chose pour l'accident de Madrid.

Ces trois accidents sont postérieurs au Kalitta dont on ne sait toujours rien de précis sinon l'espèce d'oiseau qui a niché brièvement dans un moteur. Il est certain par contre que cette information est au mieux insuffisante, la perte d'un seul moteur ne pouvant en aucun cas expliquer le crash. Et pour ce Kalitta, le silence est de rigueur: on n'a pas le contenu de la boîte noire, on n'a aucune idée de l'explication du pilote, on n'a aucune information sur les instructions et les échanges avec la tour, la cargaison de cet avion est inconnue et on n'est même pas sûr que le manifeste n'était pas manipulé.

Schouppe admet avoir reçu un rapport provisoire mais il n'est communiqué à personne, même pas aux parlementaires. Et on parle de un à deux ans avant la "publication" du rapport définitif sans même garantir qu'il ne restera pas confidentiel.

Et encore hier samedi, un 747 est passé à la verticale de mon domicile (La Hulpe) vers 17h, avec un vacarme épouvantable; il semblait au maximum de puissance tout en ne pouvant prendre de l'altitude; il était en dessous de la couverture nuageuse (très basse hier) et venait de traverser Bruxelles de part en part. L'émission de la RTB dénonçant ces vols est manifestement passée aux oubliettes.

Si Schouppe met la sécurité devant la politique, comme il le clame sans cesse, et s'il veut accorder ses actes à ses discours il est urgent qu'il publie une explication complète du crash Kalitta et qu'il cesse de laisser survoler Bruxelles et sa périphérie par ces avions d'un autre âge!