Les personnes survolées en provenance de toutes les zones voisines de Zaventem, du nord, du centre, de l'est et de l'ouest, de région flamande ou de région bruxelloise - rappelent que le but principal de cette nouvelle tour de contrôle est de permettre une forte augmentation du trafic aérien à Bruxelles, en facilitant la croissance du trafic qui grâce à ce nouvel équipement pourrait très facilement doubler des 250.000 vols annuels de 2004 vers un objectif programmé de 400.000 vols par an. Ces personnes survolées témoignent que le Plan de Dispersion n'a rien apporté du tout comme solution à leurs problèmes, que ce compromis à la belge reste toujours une solution temporaire soumise à évaluation ; et que ce temporaire a tendance à s'éterniser définitivement, alors que tout le monde s'oppose de plus en plus à une politique de dispersion des nuisances des avions, décision qui disperse les nuisances au lieu de les diminuer en les attaquant à la source. Les personnes survolées rappelent que le droit au repos, à la tranquillité et à un environnement sain sont garantis constitutionnellement, et que tout voisin d'un aéroport n'a pas à endurer les effets négatifs des mauvaises gestions aéroportuaires. Ainsi à Zaventem, l'absence de toute autorité de contrôle pouvant dresser des amendes et contraventions aux infractions aéroportuaires fait cruellement défaut. Bruxelles-National reste un aéroport " cowboy " où tous les types d'avions sont permis, les routes ne sont pas suivies, les normes de bruit ne sont pas respectées et la tour de contrôle ferme les yeux sur toutes ces infractions. Zaventem reste un des seuls aéroports mondiaux où rien n'a été fait pour lutter contre le bruit du trafic aérien. Pas un franc n'est investi dans le but de protéger lescentaines de milliers d'habitants qui se trouvent sous les trop nombreux couloirs aériens, les personnes survolées ne sont pas écoutées et encore moins respectées. Les personnes survolées dénoncent cette anarchie à Zaventem, et le fait qu'au nom du développement économique, l'Etat belge et les gestionnaires aéroportuaires sont d'accord de sacrifier des centaines de milliers de personnes survolées, même si ces habitants étaient installés ou avaient construits bien avant la création de cet aéroport. Personne ne ressent de volonté d'assurer un développement environnemental durable autour de Zaventem. Ainsi les personnes survolées témoignent, en ce jour d'inauguration de la Tour de contrôle, qu'elles sont les premières à souffrir de ce développement totalement … incontrôlé du trafic aérien autour de Zaventem, et que l'Etat belge, Biac-Macquarie et Belgocontrol continuent malgré tout à investir sur un site aéroportuaire totalement désuet, vieux, mal situé, sous-équipé et qui aurait du être délocalisé depuis très longtemps en raison de sa situation trop urbanisée autour de Bruxelles, Louvain et Malines. Les personnes survolées *, une plate-forme de travail regroupant les associations Brussel Air Libre Bruxelles, AWACSS Wezembeek, Wake-Up Kraainem et UBCNA-BUTV