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Nuisances aériennes
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Les gardiens des arbres de Borsbeek ou comment lutter contre l'aéroport de Deurne

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 07/08/2006 • 0 commentaires • Version imprimable

Reçu par mail, source inconnue

Un certain nombre de personnes mènent une action près de l'aéroport de Deurne (Antwerpen) Ils restent perchés dans des arbres pour empêcher que ceux-ci soient abattus.

Quelques extraits de l'article: ]Ici, sous un fallacieux prétexte de sécurité aérienne, on veut raser des arbres et tout un écosystème. Pourquoi ne rasent-ils pas le bâtiment d'Electrabel et celui qui abrite les institutions provinciales ? Elles représentent, à égale distance de l'aéroport, le même obstacle pour les avions. C'est trop facile : il faut bien que des gens se mobilisent pour notre environnement. D'autant que l'argument économique est idiot : cet aéroport, largement déficitaire, est subsidié par l'argent flamand.[ raconte un sympathisant.] Dirk Bouwens, président des Écologistes flamands de Borsbeek, va plus loin : « Tout ceci n'est qu'un écran de fumée. Groen ! est convaincu que, derrière l'abattage de ces arbres, le gouvernement flamand s'apprête à allonger la piste de décollage et augmenter la superficie affectée aux terrains industriels . Ce n'est qu'un prétexte : d'ailleurs, tous les spécialistes affirment qu'il est parfaitement possible de respecter les conventions aériennes de sécurité à Deurne sans toucher à un arbre mais en modifiant le seuil et en adaptant l'approche. » Léo Vlaeymans, le bourgmestre CD&V de Borsbeek, se défend : « J'ai été jusqu'au Conseil d'État pour éviter cela, lorsque la VLM (Vlaamse Luchtvaart Maatschappij) nous avait, menaces de 20.000 euros d'astreinte par jour, intimé l'ordre de raser ces arbres, à l'encontre de toutes les conventions. Huit de nos fonctionnaires se sont retrouvés une nuit en prison pour s'être opposés aux travaux d'abattage. » En décembre dernier, le conseil communal, très divisé, a signé un compromis avec la Région : en échange de l'abattage des arbres, la Région flamande reboisera l'équivalent de 7,5 hectares de terrain à proximité du Fort III. Kris Peeters, le ministre de l'Environnement y a planté le premier arbre vendredi dernier. Et 225.000 euros seront versés à la commune comme dédommagements. « Mais, surtout, j'ai la promesse écrite du ministre que la piste de l'aéroport ne sera jamais allongée et que le domaine ne sera pas exproprié par la Région flamande », se réjouit le maïeur. À Borsbeek, c'est l'enjeu de la campagne. La majorité a éclaté sur la question. Trois membres du CD&V ont fait sécession : l'accord a pu être engrangé grâce aux voix du Vlaams Belang. Les sympathisants écologistes espèrent que les arbres du Fort III, son domaine protégé où vit une espèce rare de chauves-souris et son écosystème, survivront au week-end. Les travaux d'abattage doivent commencer en début de semaine. Ce soir, Shane, le Brugeois, Jan, le Gantois et Bert, le Limbourgeois, prennent leur tour de garde dans les arbres. Les occupants des huit huttes, à quatre mètres du sol, veillent... [