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Les énergies renouvelables pourraient générer 40% de l'énergie d'ici 2050

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mardi 17/03/2009 • 0 commentaires • Version imprimable

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[ - Date: 2009-03-12]

D'une part, les prix du pétrole qui n'ont de cesse de vider notre porte-monnaie; d'autre part, les inquiétudes grandissantes concernant le changement climatique qui prend de la vitesse. Les représentants officiels et les investisseurs soutiennent donc de plus en plus l'adoption des technologies basées sur l' renouvelable (notamment l' éolienne, solaire et hydraulique), lesquelles pourraient produire 40% de l'électricité du monde entier d'ici 2050. C'est ce que les travaux de présentés lors du congrès scientifique international intitulé «Climate Change: Global Risks, Challenges & Decisions» (qui a eu lieu au Danemark) ont révélé.

Le professeur Peter Lund du département des systèmes énergétiques avancés de l'université d'Helsinki (TKK, en Finlande) a présenté les travaux de avant le congrès intitulé «Renewable Energies: How Far Can They Take Us?». D'après lui, ces résultats montrent que «grâce à un soutien mondial et à un investissement financier, on pourra démentir les idées reçues selon lesquelles le potentiel des énergies renouvelables se limite à une portion négligeable de la demande mondiale.» Il faut reconnaître et valoriser les technologies basées sur les énergies renouvelables; cela permettrait de renforcer leur potentiel à fournir au monde entier l' dont il a besoin, fait-il remarquer.

En ce qui concerne l' éolienne, le professeur Erik Lundtang Petersen du département de l' éolienne du laboratoire Risø de l'université technique du Danemark (DTU) a déclaré: «Le secteur de l' éolienne pourra développer son potentiel total s'il se concentre sur l'apport, l'installation et la connexion efficaces de grandes quantités d' éolienne au réseau de distribution.» La fiabilité, la disponibilité et l'accessibilité des turbines doivent également être prises en compte, ajoute-t-il.

«Nous avons identifié les domaines prioritaires du secteur de l'éolien en vue de parvenir à réduire les coûts de cette technologie», explique le professeur Petersen. «Les domaines de consacrés aux technologies des turbines, à l'intégration de l'éolien et au déploiement des technologies offshore seront critiques dans l'optimisation future de la croissance.»

En ce qui concerne les biocarburants, le Dr Jeanette Whitaker du centre britannique d'écologie et d'hydrologie a découvert une différence importante entre les biocarburants de première et de deuxième génération. La deuxième génération se basait sur la production d'éthanol à partir de résidus de bois; elle consommait peu d' et les émissions de gaz à effet de serre étaient bien moins importantes que celles libérées par la première génération de biocarburants (par exemple pour la production d'éthanol à partir de betteraves à sucre).

«Ces découvertes sont intéressantes et très importantes étant donné que le débat actuel sur les biocarburants insiste sur l'importance d'utiliser les cultures à des fins alimentaires et non pour la production de carburants», fait remarquer le Dr Whitaker.

Du côté de l'Europe, l'industrie britannique a appelé le gouvernement à allouer 635 millions GBP (soit 675 millions d'euros) au soutien des énergies renouvelables; les dernières données montrent par ailleurs que la France et l'Allemagne (tous deux des États membres de l'UE) ont déjà attribué des sommes importantes à l'adoption de technologies «vertes», particulièrement celles basées sur les énergies renouvelables.

L'Allemagne a en effet doublé sa part d' renouvelable depuis 2000. Les données montrent également que plus de 240 000 personnes travaillent dans le secteur des énergies renouvelables du pays, particulièrement dans des PME (petites et moyennes entreprises). Le gouvernement allemand a apporté son soutien au renforcement des énergies renouvelables en régulant le paiement de l' envoyée dans le réseau dans le cadre de la loi allemande sur les sources d' renouvelables (Erneuerbare-Energien-Gesetz, EEG) ainsi que d'autres programmes.

La République tchèque soutient également activement l'adoption des énergies renouvelables. Sa dernière action s'est traduite par l'adoption d'un plan d'action sur la biomasse pour la période 2009-2011, qui ciblait une utilisation plus importante de la biomasse à des fins de production d'. Cela pourrait permettre à la République tchèque de tenir sa promesse concernant l'augmentation du simple au double des énergies renouvelables pour la production d'électricité (dans la énergétique domestique brute), qui s'élevait à 4% en 2008.

La compagnie tchèque d'électricité CEZ Group a porté sa production de biomasse à 327 gigawatts par heure (GWh) l'année dernière, ce qui correspond à une augmentation de 33%. La centrale industrielle utilisait également 347 000 tonnes de biomasse durant cette période, soit 50% de plus chaque année. D'après les représentants officiels du groupe, l'électricité produite durant cette période a permis de couvrir les besoins de plus de 93000 foyers.

 




Congrès scientifique international sur le changement climatique:

 

Key Messages from the Congress

12 March 2009

Copenhagen, Denmark: Following a successful International Scientific Congress Climate Change: Global Risks, Challenges & Decisions attended by more than 2,500 delegates from nearly 80 countries, preliminary messages from the findings were delivered by the Congress' Scientific Writing Team. The conclusions will be published into a full synthesis report June 2009. The conclusions were handed over to the Danish Prime Minister Mr. Anders Fogh Rasmussen today. The Danish Government will host the UN Climate Change Conference in December 2009 and will hand over the conclusions to the decision makers ahead of the Conference.

The six preliminary key messages are:

Key Message 1: Climatic Trends

Recent observations confirm that, given high rates of observed emissions, the worst-case IPCC scenario trajectories (or even worse) are being realised. For many key parameters, the climate system is already moving beyond the patterns of natural variability within which our society and economy have developed and thrived. These parameters include global mean surface temperature, sea-level rise, ocean and ice sheet dynamics, ocean acidification, and extreme climatic events. There is a significant risk that many of the trends will accelerate, leading to an increasing risk of abrupt or irreversible climatic shifts.

Key Message 2: Social disruption

The research community is providing much more information to support discussions on "dangerous climate change". Recent observations show that societies are highly vulnerable to even modest levels of climate change, with poor nations and communities particularly at risk. Temperature rises above 2C will be very difficult for contemporary societies to cope with, and will increase the level of climate disruption through the rest of the century.

Key Message 3: Long-Term Strategy

Rapid, sustained, and effective mitigation based on coordinated global and regional action is required to avoid "dangerous climate change" regardless of how it is defined. Weaker targets for 2020 increase the risk of crossing tipping points and make the task of meeting 2050 targets more difficult. Delay in initiating effective mitigation actions increases significantly the long-term social and economic costs of both adaptation and mitigation.

Key Message 4 - Equity Dimensions

Climate change is having, and will have, strongly differential effects on people within and between countries and regions, on this generation and future generations, and on human societies and the natural world. An effective, well-funded adaptation safety net is required for those people least capable of coping with climate change impacts, and a common but differentiated mitigation strategy is needed to protect the poor and most vulnerable.

Key Message 5: Inaction is Inexcusable

There is no excuse for inaction. We already have many tools and approaches ? economic, technological, behavioural, management ? to deal effectively with the climate change challenge. But they must be vigorously and widely implemented to achieve the societal transformation required to decarbonise economies. A wide range of benefits will flow from a concerted effort to alter our energy economy now, including sustainable energy job growth, reductions in the health and economic costs of climate change, and the restoration of ecosystems and revitalisation of ecosystem services.

Key Message 6: Meeting the Challenge

To achieve the societal transformation required to meet the climate change challenge, we must overcome a number of significant constraints and seize critical opportunities. These include reducing inertia in social and economic systems; building on a growing public desire for governments to act on climate change; removing implicit and explicit subsidies; reducing the influence of vested interests that increase emissions and reduce resilience; enabling the shifts from ineffective governance and weak institutions to innovative leadership in government, the private sector and civil society; and engaging society in the transition to norms and practices that foster sustainability.

About the congress

The International Scientific Congress on Climate Change is taking place in Copenhagen 10 - 12 March. More than 2,000 participants are registered. The congress has received almost 1,600 scientific contributions from researchers from more than 70 countries. The preliminary conclusions from the congress will be presented Thursday 12 March at the closing session of the congress and will be developed in a synthesis report to be published in June this year. The synthesis report will be handed over to all participants at the United Nations Climate Change Conference (COP15) in December in Copenhagen by the Danish Government. It is organized by International Alliance of Research Universities (IARU):

  • Australian National University
  • ETH Zürich
  • National University of Singapore
  • Peking University
  • University of California, Berkeley
  • University of Cambridge
  • University of Copenhagen
  • University of Oxford
  • University of Tokyo
  • Yale University

 



 



Université de technologie d'Helsinki :
http://www.tkk.fi/en/