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Le transport aérien repart sans tendance claire

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 07/11/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

Décidément, rien n’est simple. Ainsi, chacun est en droit de se demander si les fortes turbulences que traverse actuellement la zone euro sont susceptibles d’affecter le transport aérien de manière notable. Rien de tel n’apparaît dans l’immédiat, si ce n’est le risque de dommages collatéraux liés à une perte de confiance dans l’avenir, sujet sur lequel ne s’expriment pas encore les économistes. Encore que ces derniers soient davantage observateurs qu’acteurs tandis que les compagnies se contentent d’avoir les yeux rivés sur l’évolution de leurs réservations.
Cela étant dit, une fois de plus, il est difficile de comprendre ce qui se passe ces jours-ci et quasiment impossible de déceler une tendance nette au cœur de données souvent contradictoires. Ainsi, il apparaît clairement que le trafic passagers est toujours en phase de reprise tandis que le fret recule. En Europe, notamment, de 2,4%. D’où, une fois de plus, une interrogation empreinte d’inquiétude et d’incompréhension : le trafic marchandises reste-t-il un baromètre économique fiable ou, tout au contraire, convient-il d’oublier ses vertus désormais passées ? On attend la réponse.
A condition d’être capable de prendre du recul, sans doute faut-il retenir, avant tout, une donnée que met en exergue ID Aéro : depuis 30 ans, le transport aérien est bien accroché à une courbe ascendante qui fait apparaître une progression annuelle moyenne de 4,9%. Cela en lissant les données, bien sûr, et en ignorant les incidents de parcours qui, toutes proportions gardées, n’ont pas vraiment d’effets durables. Autre donnée forte notée par ID Aéro, en 10 ans, le coefficient moyen d’occupation est passé de 70,9 à 77,7, ce qui traduit évidemment un meilleur rapport entre l’offre et la demande et compense l’érosion de la recette unitaire moyenne. Vu sous cet angle, le transport aérien inspire confiance !
En revanche, les idées perdent nettement de leur clarté quand on se penche sur les statistiques les plus récentes propres à l’Europe. Le cumul, depuis janvier, fait apparaître une progression du trafic passagers de 8,7%. L’IATA, de son côté, annonce 10,3%. Ce sont des repères de nette reprise, de situation saine et encourageante, qui devraient normalement conduire à de bons résultats financiers. Comme on sait d’ores et déjà que ce ne sera pas le cas, et comme il est un peu facile de dénoncer encore et toujours le prix élevé du pétrole, on attend déjà avec impatience l’explication de texte des uns et des autres, plus tard dans l’année. Mais personne n’osera évidemment dénoncer de très mauvaises habitudes de la profession, coûts trop élevés, tarifs trop bas