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Nuisances aériennes
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Le transport aérien a repris sa croissance, durablement.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 23/05/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

Autant l’avouer d’entrée, on s’y perd ! Des chiffres parfois contradictoires, de grands écarts d’une région du monde à l’autre, des propos souvent contradictoires entre dirigeants de grandes compagnies, y compris ceux de low cost, conduit l’observateur à hésiter. Le transport aérien est-il vraiment sorti de la crise, aborde-t-il une nouvelle période de nette croissance, si ce n’est de prospérité ? ID Aéro, qui croit aux chiffres, et à eux seuls, est sur le point de répondre de manière affirmative à cette rafale de questions inquiètes. Le Cabinet française s’avance au point d’évoquer une «phase haussière», tout en constatant que les compagnies anticipent les difficultés mieux que dans le passé.
En établissant, tant que faire se peut, la synthèse de propos a priori crédibles tenus au cours de ces dernières semaines, on entrevoit une tendance qui incite plutôt à l’optimisme. Mais il convient d’entrée d’y apporter d’importantes nuances, notamment si on se limite au paysage aérien européen. Ainsi, l’étude très importante de York Aviation, évoquée récemment ici-même, confirme l’apparition d’une aviation commerciale à deux vitesses, celle des compagnies dites traditionnelles («legacy carrier»), d’une part, des low cost, d’autre part. 
Ces dernières s’acheminent en effet à grand pas vers la maîtrise de la moitié du marché, et même davantage en ne considérant que le trafic intra-européen point à point. Ce qui suffit à expliquer une croissance forte, soutenue, inscrite dans le long terme. Les autres sont à la peine au point de conduire l’IATA à reconnaître que le Vieux Continent pose problème. Au chapitre du non-dit, il apparaît de plus en plus clairement que les conditions ne sont pas réunies pour permettre d’appliquer le modèle économique low cost aux réseaux long-courriers (sauf réserve de la démonstration contraire d’Air Asia X , à suivre avec attention). ID Aéro estime à 73,3% le coefficient d’occupation des compagnies aériennes pour le premier trimestre de cette année, un recul de 1,7 point, à comparer à 75,8% a u niveau mondial.