S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Le prix du brut influence la rentabilité du transport aérien.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 12/08/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Le cours du carburant aérien à Rotterdam, aligné sur les prix du baril de brut, s'établissait à 0,4053 €/litre en milieu de semaine. Il a progressé de 68,8pc depuis le début de l'année et de 41,2pc sur un an. « Structurellement, les compagnies aériennes ne sont pas faites pour fonctionner avec un baril à 65 dollars », disent les spécialistes. Pour résister à cette flambée des prix, les compagnies aériennes imposent des surcharges tarifaires et tentent de réduire leur facture de carburant. Bien que non taxé, contrairement aux autres produits pétroliers, le kérosène est passé en tête des coûts d'exploitation des transporteurs aériens devant les dépenses de personnel. Et le cours du brut devrait rester ferme à moyen terme, selon des experts. Une perspective qui risque de freiner la reprise du secteur, amorcée depuis 2004 après trois ans de crise. Se basant sur un prix moyen annuel à 47 dollars le baril, l'Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit une facture pétrolière de 83 milliards de dollars en 2005, après 61 milliards en 2004. Selon l'IFP (Institut français du pétrole), avec la vive concurrence qui sévit dans l'aérien, une hausse du poste carburant oblige les compagnies à choisir entre la répercution de cette hausse sur les passagers (au risque de perdre des parts de marché) ou la réduction de leurs marges commerciales», Actuellement, la majorité des compagnies, à l'exception des transporteurs à bas tarifs, fait partager le fardeau à leurs clients en ajoutant des «surcharges carburant». Ces augmentations ne dissuadent pas jusqu'ici les voyageurs à voir la hausse de 8,8pc du trafic international au premier semestre. La hausse du prix des billets ne compense toutefois qu'en partie "l'effet carburant", forçant les transporteurs à tenter de réduire leurs coûts. Les compagnies s'efforcent de remplacer leurs appareils vieillissants par des avions moins gourmands en kérosène. L'IATA mène également campagne pour raccourcir les routes aériennes autour du globe et améliorer les techniques d'approche des aéroports, en vue de faire diminuer de 700 millions de dollars la facture pétrolière cette année. Source AFP