Mots-clés : Réchauffement climatique
La Secrétaire d'Etat au Développement durable, Els Van Weert, s'est ralliée lundi à la position de l'organisation Greenpeace selon laquelle la Belgique dispose d'une capacité de remplacement suffisante pour aller au bout du projet de sortie du nucléaire. Selon elle, les investissements dans l'économie d'énergie et la production d'énergie durable créeront 28.000 emplois supplémentaires.
Mais les remises en question de ce projet de sortie du nucléaire nuisent à la sécurité nécessaire pour la mise en place d'un climat de confiance pour les investisseurs potentiels. Greenpeace a publié lundi un inventaire des projets liés à la production d'électricité, lancés ou annoncés depuis l'approbation de la loi sur la sortie du nucléaire. Selon l'étude, la Belgique dispose d'une capacité de remplacement suffisante pour fermer les plus anciens de ses réacteurs nucléaires (Doel 1, Doel 2 et Tihange 1), ainsi que les centrales au charbon les plus polluantes "avant 2015".
"Cet inventaire confirme mon plaidoyer en faveur d'investissements massifs dans l'énergie durable. Tant sur le plan de l'efficacité éco-énergétique et de l'économie d'énergie que sur celui de la production d'énergie, nous pouvons créer 28.000 emplois au total. Cela est prouvé par l'étude européenne MITRE. Ceux qui mettent en doute la sortie nucléaire, mettent en jeu l'avenir de l'énergie durable dans notre pays", insiste la secrétaire d'Etat.
Mme Van Weert propose dès lors de procéder à des glissements au niveau des budgets de recherche. "Actuellement, le pouvoir fédéral investit chaque année 43 millions d'euros dans la recherche sur l'énergie nucléaire et, sur 4 ans, il a seulement investi 5 millions d'euros dans l'énergie renouvelable", rappelle la secrétaire d'Etat pour qui "ces chiffres devront être inversés à l'avenir"
Source Belga