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Nuisances aériennes
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Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
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Le doute n’est plus permis, la conjoncture s’améliore.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Mercredi 31/03/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Oubliée la période où, comme Anne, nous ne voyions rien venir. Terminées les statistiques de trafic s’écroulant comme de vulgaires châteaux de cartes, envolés les moments de panique face à des coefficients d’occupation en chute libre. Et abandonnées les initiatives commerciales exigeant des recettes unitaires inavouables.
Oui, la reprise est là, et bien là. Quelles que soient les sources consultées, les données se recoupent et confirment cette tendance positive tant attendue. L’IATA annonce que le trafic passagers de février est supérieur de 9,5% à celui de février 2009. Lequel, bien sûr, n’avait pas été brillant. Le fret, lui, a fait un bond en avant spectaculaire de 26,5% au cours de ces mêmes 12 mois.
D’après ID Aéro, le coefficient moyen d’occupation des sièges est remonté à 76,5%, un niveau convenable à condition que la recette le soit aussi. Ce qui est loin d’être la règle, à en croire les offres qui fleurissent encore et toujours, des promotions qui sentent toujours la crise.
Les compagnies aériennes, considérées dans leur ensemble, ne sont évidemment pas encore revenues à leur niveau d’avant récession. Mais sans doute y arriveront-elles plus tard dans l’année, sachant qu’elles auront de toute manière perdu la valeur de deux ans de croissance.
En d’autres termes, l’énorme trou d’air pourrait ne pas laisser de traces plus profondes que celles créés par d’autres moment difficiles, par exemple ceux qui avaient suivi la première guerre du golfe. Il est vrai que les économistes n’ont pas toujours une mémoire infaillible tandis que les PDG actuellement en poste n’étaient pas encore aux commandes il y a une vingtaine d’années. D’où des commentaires que l’on doit parfois qualifier de désordonnés, si ce n’est contradictoires.
Les compagnies européennes sont un peu plus préoccupées que les autres. L’IATA souligne que la reprise y est plus lente en Europe qu’ailleurs dans le monde, ce qui s’explique par une conjoncture qui reste profondément médiocre. Là où ID Aéro trouve un taux de croissance de 6%, l’AEA (Association of European Airlines) affiche 5,5% seulement et un coefficient d’occupation de 73,7%. Ce ne sont pas de très bons chiffres.

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