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Le débat sur les OGM fait rage en Europe

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mercredi 23/01/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

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[ - Date: 2008-01-18]

Plus de 300 scientifiques et groupes de lobby écologistes espagnols ont signé une pétition appelant leur gouvernement à interdire la culture d'organismes génétiquement modifiés ().

Les signataires (des scientifiques de milieux universitaires et de centres de espagnols), dont le conseil de national espagnol (CSIC) ainsi que les groupes écologistes ont dénoncé les «dangers et les impacts de l'introduction [de cultures GM] dans l'environnement et dans nos assiettes». Ils ont demandé au gouvernement espagnol d'adopter des mesures visant à éradiquer ses cultures dans leur territoire.

«Cette technologie détruit la biodiversité et résulte de l'industrie militaire. Il est lamentable que l'Espagne joue un rôle si important dans l'introduction de ces cultures en Europe alors que la biodiversité de ce pays est si riche», a déclaré Eugenio Reyes, un chercheur du jardin botanique de Las Palmas (Îles Canaries) au journal El Mundo.

À l'heure actuelle, l'Espagne possède 75000 hectares de cultures d'organismes génétiquement modifiées () et occupe ainsi la première place en la matière en Europe, suivie par la France, laquelle dispose de 22000 hectares.

La pétition est intervenue seulement quelques jours après la décision de la France à invoquer une clause de sauvegarde européenne pour la défense d'une souche de blé GM. En effet, un observateur officiel avait déclaré avoir des doutes sur le produit.

La culture en question, dénommée MON 810, est une variété de blé développée par la méga-société de biotechnologie américaine Monsanto. Le génome de la souche a été modifié afin de contenir un gène produisant une toxine qui permettrait à la plante de se défendre contre le foreur du maïs, lequel détruit régulièrement les récoltes de maïs en Europe.

La décision a suivi la présentation des conclusions de l'étude de la haute autorité provisoire française sur les concernant l'effet de la culture MON 810 sur la et l'environnement. Le , composé de 15 experts scientifiques, a exprimé de «sérieux doutes» concernant les cultures GM suite à la découverte de «nouveaux éléments scientifiques concernant un impact nuisible sur la flore et la faune».

Ces «nouveaux éléments scientifiques» comprennent la pollinisation croisée de champs à cultures GM et non GM au niveau local ainsi que les effets néfastes sur les insectes, une espèce de ver de terre ainsi que des micro-organismes.

Le lendemain, 12 des 15 scientifiques de la haute autorité se sont opposés aux conclusions de l'autorité, en déclarant n'ayant jamais trouvé de preuves justifiant des doutes sérieux ou des conséquences néfastes en matière de cultures GM. Ils ont donc critiqué la façon dont les conclusions avaient été formulées.

D'après la loi communautaire, la Commission dispose de 60 jours pour décider de la validité de la nouvelle preuve scientifique découverte par le français sur les . Si la Commission considère que les preuves fournies ne sont pas valides, elle peut obliger le pays à lever son interdiction, sauf si une majorité absolue s'opposant à la décision lors du Conseil des ministres est atteinte.

L'Allemagne, l'Autriche et la Pologne ont précédemment invoqué la clause de sauvegarde, mais en vain étant donné que la Commission n'avait jamais justifié leurs demandes. De plus, les ministres européens de l'environnement ont rarement atteint la majorité absolue en faveur ou contre les propositions de la Commission visant à lever les interdictions nationales.

En octobre 2007, le ministre portugais de l'environnement Francisco Nunes Correia a déclaré qu'une majorité d'États membres s'opposait à la décision de la Commission les obligeant à lever de telles interdictions. Il a ajouté que «la proposition de la Commission l'emporte toujours sur la volonté explicite d'un État membre et cela doit nous permettre de prendre le temps de réfléchir.»

La prochaine étape consistera en un débat de tous les commissaires sur les au début du mois de février 2008 afin de clarifier la position de l'UE en la matière.

Pour de plus amples informations, consulter:
http://ec.europa.eu/food/food/biotechnology/strategy/index_fr.htm
http://www.ogm.gouv.fr/