Mots-clés : Circulation automobile

Trois quarts des Belges se sentent en sécurité sur la route. C’est ce que révèlent les résultats du premier Baromètre AXA du comportement au volant, une étude réalisée par IPSOS pour le compte d’AXA dans 10 pays européens*. Cette enquête cadre dans la stratégie de prévention mise en place par AXA – numéro un de l’assurance Auto en Belgique – qui entend sensibiliser les conducteurs à la sécurité routière et les comportements au volant.

* Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Italie, Luxembourg, Portugal, Espagne, Suisse et France.

Bien que parfaitement conscient des dangers de la route, l’automobiliste belge avoue ne pas toujours adopter un comportement exemplaire au volant. Ainsi, par exemple, la moitié (51 %) des jeunes conducteurs (18-34 ans) admettent téléphoner occasionnellement ou souvent sans utiliser de kit mains libres, alors même que 8 automobilistes sur 10 jugent la pratique dangereuse.

Pas dangereux, les excès de vitesse ?
Près de la moitié des conducteurs masculins (46 %, contre 20 % seulement pour les conductrices) ne voient aucun inconvénient à rouler à 150 km/h sur autoroute. A peine six Belges sur 10 estiment qu’une vitesse excessive (150 km/h sur autoroute ou 65 km/h en agglomération) constitue un comportement dangereux.

Un Belge sur cinq avoue avoir été verbalisé au cours de l’année écoulée – dans plus de la moitié des cas (54 %) pour excès de vitesse. Les hommes jeunes sont en tête de peloton dans ce domaine. Vingt-cinq pour cent d’hommes ont été verbalisés durant les 12 mois qui ont précédé l’enquête, contre 15 % de femmes. Dans la catégorie d’âge des 18-34 ans, 29 % ont été verbalisés au cours de l’année écoulée.

Le Baromètre AXA du comportement au volant a étudié la réaction des Belges face à 10 comportements à risque, tout en leur demandant s’ils adoptaient eux-mêmes (parfois, occasionnellement ou souvent) un tel comportement. La comparaison de ces différents aspects montre que le Belge est allergique au fait de rouler pare-chocs contre pare-chocs. Pas moins de 91 % des répondants estiment dangereux de suivre à quelques mètres seulement, à vitesse élevée, la voiture qui précède. Quinze pour cent des répondants à peine avouent adopter – parfois – un tel comportement. Ce qui est peu par rapport aux autres pays européens où l’enquête a été effectuée.