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Nuisances aériennes
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La sécurité aérienne souffre d’un déficit d’image.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 01/04/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Les principaux acteurs de la sécurité aérienne ont mauvaise presse, notamment en France, mais ne trouvent pas les moyens de mettre leurs efforts en valeur. Une nouvelle preuve en est donnée, cette semaine, par une conférence «de haut niveau» organisée à Montréal par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une institution spécialisée des Nations Unies.
Cette rencontre au sommet permet aux autorités de l’aviation civile de nombreux pays d’échanger des informations, de tirer les leçons d’événements récents et, surtout, de préparer des initiatives susceptibles de rendre les voies aériennes encore plus sûres. Le problème qui est posé : le message ne passe pas, ou très mal, au sein des opinions publiques.
Deux points de repère tout à fait concrets permettent de confirmer la réalité de cette lacune. Les chiffres actuels sont «bons», franchement meilleurs qu’il y a 10 ou 20 ans (14 accidents mortels en 2009, 26 en 2000), d’importantes avancées techniques sont en préparation mais le discours officiel est plus que jamais discret, emprunté, inaudible ou illisible.
Un bref extrait des conclusions et recommandations de la réunion au sommet de Montréal permet de mesurer le fossé qui sépare les hauts fonctionnaires de l’OACI de la vraie vie : «même si le transport aérien est un mode de transport très sûr, il faut parvenir à réduire encore le nombre d’accidents mortels pour préserver la confiance du public dans la sécurité du système mondial de transport aérien». En bon français, cela s’appelle un texte abscons, qui ne mérite même pas une dépêche d’agence de 4 lignes.
C’est autant plus regrettable que les échanges de vues qui se terminent actuellement à Montréal revêtent une importance particulière. Au terme de plusieurs réunions préparatoires, tenues au fil de ces derniers mois aussi loin que possible du regard encombrant des médias, voici en effet que sont lancées des études liées d’une manière ou d’une autre à la catastrophe du vol AF447 d’Air France du 1er juin 2009.
Les causes n’en sont pas connues, faute d’épave et d’enregistreurs de vol. Le BEA n’a pas dit son dernier mot, des moyens exceptionnels sont mis en place, précisément ces jours-ci, pour tenter de retrouver l’A330-200 et les indispensables boîtes noires. Mais il faut aussi retenir que l’OACI, au-delà de ce dossier, prépare des recommandations volontaristes et encourage des travaux novateurs.