Mots-clés : Environnement et énergie
A Londres, devant un parterre de grands patrons du pétrole, réunis à l'occasion de la Oil & Money Conference, rendez-vous majeur de l'industrie pétrolière mondiale, Sadad Al-Husseini a lancé trois affirmations lourdes de conséquences : la production mondiale de pétrole et de gaz liquéfié va stagner jusqu'aux alentours de 2020, avant de décliner inexorablement ; les chiffres officiels "exagèrent" les réserves planétaires de 300 millards de barils, soit un quart du total encore exploitable ; la stagnation de la production implique une augmentation minimale du prix du baril de 12 dollars chaque année, à mesure que se creusera l'écart avec une demande toujours plus forte.