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La plus grande installation pilote de capture du CO2 au monde inaugurée au Danemark

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mercredi 15/03/2006 • 1 commentaire • Version imprimable

Demain (15/03/2006) aura lieu l'inauguration de la plus grande installation pilote pour la démonstration et la validation d'une nouvelle technologie de piégeage du dioxyde carbone (CO2) issu des centrales électriques conventionnelles. Ce pilote, situé à la centrale d'Elsam, près d'Esbjerg, au Danemark, est le résultat de recherches menées avec le soutien du programme-cadre de l'UE. La technologie de piégeage et de stockage du carbone constitue une passerelle entre le système énergétique actuel, fondé sur les combustibles fossiles, et un système à zéro émission de carbone. Cette installation pilote représente un élément important de la recherche qui permettra de développer de meilleurs procédés de piégeage du carbone, d'améliorer l'acceptation de la technologie par le public et d'abaisser sensiblement ses coûts.

Au sujet de l'inauguration de CASTOR, M. Janez Potocnik, Membre de la Commission chargé des sciences et de la recherche, a déclaré: "La Commission européenne est engagée en faveur d'un avenir à faible intensité en carbone. La politique de la recherche d'aujourd'hui étant la politique énergétique de demain, des projets tels que CASTOR représentent une contribution très importante. Par le développement des technologies de piégeage et de stockage du carbone, nous pouvons réduire les émissions à moyen terme, à mesure que nous passons à une utilisation à grande échelle des énergies renouvelables exemptes de carbone.”

En signant le protocole de Kyoto, l'UE s'est engagée à réduire les émissions de CO2. Les projections indiquant que les combustibles fossiles continueront à représenter environ 85% de notre consommation énergétique dans un avenir prévisible, il sera cependant difficile d'obtenir ces réductions en passant à d'autres sources d'énergie, telles que les énergies renouvelables (solaire, éolienne, houle, biomasse) ou nucléaire. La technologie du piégeage du carbone peut donc aider à réduire les émissions dans un premier temps, pendant que le monde travaille à mettre en place une économie énergétique pratiquement sans aucune émission de carbone. Cette technologie est le parfait complément de la stratégie fondée sur l'hydrogène, car elle peut permettre d'obtenir de l'hydrogène (une source exempte de CO2) à partir des combustibles fossiles.

Le piégeage et le stockage du carbone fonctionnent sur le principe de la retenue des émissions de dioxyde de carbone issues des centrales électriques et de leur stockage souterrain, de façon qu'elles ne puissent interagir avec l'atmosphère et produire l'effet de serre. Ce principe fonctionne au mieux avec les grandes installations, telles que les centrales électriques au charbon et les raffineries de pétrole. Le projet CASTOR, financé au titre du sixième programme-cadre de recherche, présente la première installation pilote pour l'essai de ces technologies en vraie grandeur. On compte que ce projet permettra aux chercheurs d'améliorer les procédés de piégeage du carbone, au public d'en mieux comprendre le principe, et enfin de conforter l'avance de l'Europe dans ce domaine scientifique.

L'installation d'Elsam est la première du genre, mais le domaine du piégeage et du stockage du carbone constitue une priorité à long terme pour la Commission européenne et le secteur dans son ensemble. En décembre dernier a été lancée une plateforme technologique européenne sur les centrales électriques à combustibles fossiles sans émissions, rassemblant toutes les parties intéressées au développement de cette technologie, qui représentent tous les secteurs de l'industrie et incluent des environnementalistes, en vue d'établir un programme de recherche stratégique. L'UE cherchera également à collaborer avec des partenaires internationaux, comme l'indique la récente signature d'un protocole d'accord avec le gouvernement chinois sur les technologies pour une centrale électrique à émissions quasi nulles.

IP/06/309, Bruxelles, 14 mars 2006


Commentaires

Le lièvre de la pollution et l'escargot de la prévention par le Jeudi 16/03/2006 à 10:24

Les techniques de piégeage du CO2 n'en sont qu'à leurs débuts et dans l'état actuel des recherches ne produiront des résultats positifs qu'à partir de 2050 et encore, à condition que les pays émergents (Chine, Inde) s'y intéressent. Voir http://www.ipcc.ch/activity/srccs/IPCC%20F.pdf

C'est toutefois mieux que rien mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt.

La forêt c'est le trafic aérien pour lequel ni le piégeage ni l'hydrogène ni la fusion n'ont d'intérêt, même à très long terme.

A quoi sert-il de piéger à grands frais du CO2 pendant que le commerce aérien quadruple ou plus, sans aucune considération pour le principe pollueur/payeur, en sprayant largement l'atmosphère avec du CO2 et du NOX et en créant des bruits permanents qui réduisent la qualité de vie des populations survolées? Je reviens du monastère de Montserrat en Catalogne, un havre de silence pendant des millénaires dans un endroit extraordinaire, aujourd'hui accablé par les passages incessants d'aéronefs.

L'argument du développement économique est un faux-nez. Combien d'aéroports faut-il pour compenser les dégats de Katrina à New-Orleans? Quelles seraient les retombées d'un réseau européen complet de TGV de deuxième génération?

Il faut un moratoire au niveau européen  pour stopper la progression de la pollution aérienne, de loin la plus grande menace sur nous, nos enfants et toutes les générations qui suivent sans aucun espoir d'une solution technologique même à très long terme.