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La pire des crises: voici venue l’heure d’un premier inventaire des dégâts.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 29/01/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Voici venue l’heure d’un premier inventaire des dégâts.

Au risque de lasser leurs interlocuteurs, analystes et groupements professionnels du transport aérien répètent inlassablement que la récession donne enfin des signes de fatigue, ouvrant ainsi la voie à des jours meilleurs.
Cette affirmation, bien que justifiée, exige la plus grande prudence en même temps qu’il convient de la replacer dans son juste contexte. Ce qui n’est pas une mince affaire. Ainsi, Rocco Sabelli, directeur général d’Alitalia, qui vient de rejoindre le conseil d’administration de l’AEA (Association of European Airlines), estime que rien ne sera plus comme avant.
Il affirme haut et clair qu’il ne partage pas l’optimisme de la plupart des commentateurs au sujet de la tendance générale susceptible de caractériser l’année 2010, c’est-à-dire les prémices de la reprise. Et, ajoute-t-il, les compagnies aériennes doivent se préparer à fonctionner dorénavant sur des bases nouvelles, selon des normes différentes, ce qu’il appelle une nouvelle normalité.
On attend avec intérêt que Rocco Sabelli précise sa pensée. Et, au passage, on note qu’Alitalia, cliniquement morte il y a quelques mois, reprend vie et s’offre même le luxe d’avoir des idées. Cela revient à dire qu’en matière d’aviation commerciale, tout est possible !
Les chiffres ne mentent pas. Ceux relatifs à l’ensemble de 2009, désormais disponibles, donnent une image contrastée de la situation. Les économistes de l’IATA ont calculé que le bilan est un recul du trafic passagers de 3,5%. L’offre a été réduite, certes, mais à un rythme insuffisant, conduisant à un coefficient moyen d’occupation des avions de 75,6%. Pour le fret, le recul atteint 10,1% et explique un coefficient de chargement pour le moins médiocre de 49,1%.
Ces données ne sont pas surprenantes aux yeux de tous ceux qui, mois après mois, ont étudié les statistiques mensuelles, scrutant les premiers signes de reprise. D’où l’intérêt des chiffres de décembre de l’IATA : une progression de 1,6% pour les passagers, un recul de 0,2% seulement pour les marchandises.
On peut recouper cette tendance grâce à ID Aéro, qui a le mérite de balayer plus large. Le bilan établi par le Cabinet parisien fait état d’un recul du trafic plus modeste, -1,6%, et estime le coefficient d’occupation moyen à 76,7%. Tout cela est cohérent.
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