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La dixième conférence de l'ONU sur le climat s'est ouverte hier à Buenos Aires.

Objectif: réduire de moitié les émissions de carbone d'ici à 2050.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 07/12/2004 • 0 commentaires • Version imprimable


Les milliers d'experts, de politiques et de lobbyistes sont réunis depuis hier à Buenos Aires (Argentine), pour discuter du climat de la planète. Un rendez-vous, le dixième du genre, fixé par la Convention des Nations unies sur le climat de 1992. Elle s'achèvera par un round de discussions à l'échelon ministériel du 15 au 17 décembre. Objectif officieux : préparer les difficiles discussions pour une stratégie à long terme de réduction de moitié des émissions de CO2 d'ici à 2050 . C'est la condition minimale pour contenir la hausse des températures à 2 °C maximum. Objectif à comparer aux dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie, qui prévoit une hausse de la demande mondiale d'énergie de 60 % en vingt-cinq ans.

Optimisme. En dépit de ces sombres prévisions, et de la réélection de Bush à la présidence des Etats-Unis, hostiles à toute démarche multilatérale et au protocole conclu à Kyoto en 1997, la conférence de Buenos Aires s'ouvre sur une note plus optimiste que prévue. La Russie a, en effet, fini par ratifier le protocole le 18 novembre. Avec la Russie, les 55 pays signataires pèse désormais plus de 55 % du total des rejets de gaz à effet de serre des pays riches en 1990. Le texte aura donc force de loi dès le 16 février 2005. Ils acceptent de réduire de 5,2 % leurs émissions de gaz à effet de serre (gaz carbonique, méthane etc.) d'ici à 2012, sur la base des émissions en 1990.

Mise en bouche. Mais l'impact de Kyoto sera faible sur le réchauffement : au mieux quelques centièmes de degré en moins sur un coup de chaud qui, selon les climatologues, pourrait atteindre 5 °C voire 6 °C d'ici à 2100. Kyoto n'était en fait qu'un moyen pour les pays industrialisés et riches de reconnaître leur culpabilité dans le réchauffement constaté depuis la révolution industrielle. L'Australie et, surtout, les Etats-Unis refusent cette culpabilité, exigeant que les pays en développement soient eux aussi impliqués. La Maison Blanche n'hésite pas à nier certains aspects du réchauffement, et à taire les rapports officiels qui disent le contraire.

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