S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


La crise, toujours la crise: le trafic aérien continue inexorablement de reculer.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mercredi 17/06/2009 • 1 commentaire • Version imprimable

Mots-clés :

 Pendant le deuil, la récession continue. Pire, elle s’aggrave et suscite une inquiétude croissante. Pour qui en douterait, l’IATA, constamment porteuse de mauvaises nouvelles, révèle qu’elle a revu ses prévisions à la baisse : le groupement professionnel estime que ses 230 membres afficheront cette année des pertes de 9 milliards de dollars, deux fois plus que prévu précédemment.
Bien sûr, il convient de relativiser cette sombre perspective et de la mettre en contexte. Les compagnies membres de l’IATA (qui assurent 93% du trafic international, charters mis à part) réalisent un chiffre d’affaires annuel de 500 milliards de dollars environ, ce qui revient à dire que les pertes annoncées correspondent à moins de 2% de leurs recettes. Sachant que le secteur est dominé par son caractère cyclique, on peut affirmer que la situation est grave sans être désespérée.
Dans la foulée des chocs pétroliers, après la première guerre du Golfe ou encore au lendemain des attaques terroristes de septembre 2001, l’industrie des transports aériens a déjà connu des moments difficiles qui l’ont conduite à afficher des pertes spectaculaires. Elle s’en est remise, a remonté la pente mais pour replonger aussitôt apparu le problème conjoncturel ou géopolitique suivant. L’affolement n’est donc pas de mise, pour cause de relative accoutumance. Si l’on ose dire…
Cela étant, les difficultés actuelles apparaissent désormais comme les plus graves de toutes, aussi loin que remonte la mémoire. Au-delà des pertes financières, c’est l’ampleur du recul du trafic qui inquiète, environ 10%, tous réseaux confondus. Les chiffres de mai confirment que la descente aux enfers n’est pas terminée, les compagnies les mieux gérées ne faisant pas exception.

Commentaires

Pauvre petite fille:riche: l'aérien par H le Mercredi 17/06/2009 à 10:08

Quand on voit les décisions draconiennes que prennent les autres inductries en face de la pire crise depuis 1929, càd fermetures réductions de capacité, chomage technique etc. on est en droit de se demander de quoi on parle dans l'aérien. Tout le monde est d'accord que cette industrie va dans le mur, que le coût réel est bien supérieur pour la collectivité que celui qui est facturé à ses utilisateurs et que les mesures antipollutions et réductions de CO2 sont totalement inopérantes.

Bref tout indique qu'une réduction drastique de l'offre aérienne est OBLIGATOIRE; eh bien non on continuera à voler avec moins de 77% d'occupation et, il faut le savoir, on va perdre des millards. Nous voilà prévenu, non seulement on est assailli de tous côtés par le bruit, le kérozène et les autres polluants, on est contraint à payer des impôts qui servent à mettre des infrastructures redondantes à disposition de ces "industriels" du transport mais en plus on doit pleurer avec eux la perte de ces nombreux milliards qui, n'en doutons pas, serons syndiqués tôt ou tard, donc seront à la charge de la collectivité.

L'aérien est vraiment la pauvre petite fille riche de notre société; l'aérien est aujoud'hui le symbole par excellence de l'"upper class", voyager par avion est un droit absolu et souverain pour les "possédants" qui n'imaginent pas par exemple d'aller de Bruxelles à Strasbourg en train! Ce sentiment positif des "gens fortunés", similaire à l'obsession de propriété des quatre-quatre, sert évidemment cette industrie de truands qui ne subissent pas la pression d'alignement que subissent les autres industries.

Pourtant, même si l'emploi de l'aérien est certainement digne de considération, on ne voit pas pourquoi il en mérite plus que la banque, le métal ou l'électronique qui n'hésitent pas, eux, à ajuster leur activité aux événements extérieurs.

La société doit absolument changer son fusil d'épaule et contraindre l'aérien à s'aligner aux contraintes du monde , auxquelles plus personne ne peut échapper. L'offre aérienne doit être considérablement réduite et les prix nettement revus à la hausse. L'empreinte environnementale doit être correctement reflétée par une taxation au moins équivalente à celle que subit les transports concurrents. L'Europe doit vraiment faire respecter ses guidances et réellement interdire tout développement sauvage à la TLC de Zaventem.

Bref cessons d'accepter les gémissements de cette pauvre petite fille riche et exigeons qu'elle rentre dans le rang, ce qu'elle devra faire tôt ou tard, mais avec d'autant plus de dégats que l'on aura attendu....