Mots-clés : Réchauffement climatique
01 février 2010
Greenpeace -
Bruxelles, Belgique — L'Union européenne a encore raté une occasion de reprendre la main dans le cadre des négociations internationales sur le climat en n'augmentant pas son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
L'autoproclamé accord de Copenhague demandait aux Etats de repréciser leurs objectifs de réduction de GES d'ici à 2020, et ce pour le 31 janvier. Dans sa lettre au secrétariat général de l'United framework convention on climate change, l'Union européenne a répété son engagement à réduire ses émissions de GES de 20% d'ici à 2020 tout en laissant ouverte la porte à une réduction de 30% à condition que les autres pays industrialisés prennent des engagements comparables. En gros, l'Union européenne reste donc collée à sa promesse de Copenhague.
Cette tactique qui consiste à ne pas vouloir s'engager plus loin sans que les autres ne le fassent a pourtant montré ses limites. A Copenhague, c'est finalement sans l'Union européenne que le susdit accord a été négocié, entre les Etats-unis, la Chine, l'Inde et le Brésil. L'Union européenne, mise devant le fait accompli, n'a plus eu qu'à signer l'accord.
Cet échec de la diplomatie européenne aurait dû montrer aux leaders européens les limites de leur stratégie. La lettre envoyée ce 31 janvier montre qu'il n'en est rien. Le seul moyen pour l'Union européenne de jouer à nouveau un rôle dans les négociations climatiques est de montrer l'exemple en passant à un objectif de -30%, sur le chemin des -40% demandés par la science pour éviter des changements climatiques catastrophiques.
Les chefs d'Etat européens discuteront à nouveau de leurs objectifs de réduction au cours d'une série de Conseils européens dans le courant du mois de mars. Ce sera l'occasion pour eux de s'engager de manière inconditionelle pour une réduction de 30% de leurs émissions de GES d'ici à 2020.
Cette tactique qui consiste à ne pas vouloir s'engager plus loin sans que les autres ne le fassent a pourtant montré ses limites. A Copenhague, c'est finalement sans l'Union européenne que le susdit accord a été négocié, entre les Etats-unis, la Chine, l'Inde et le Brésil. L'Union européenne, mise devant le fait accompli, n'a plus eu qu'à signer l'accord.
Cet échec de la diplomatie européenne aurait dû montrer aux leaders européens les limites de leur stratégie. La lettre envoyée ce 31 janvier montre qu'il n'en est rien. Le seul moyen pour l'Union européenne de jouer à nouveau un rôle dans les négociations climatiques est de montrer l'exemple en passant à un objectif de -30%, sur le chemin des -40% demandés par la science pour éviter des changements climatiques catastrophiques.
Les chefs d'Etat européens discuteront à nouveau de leurs objectifs de réduction au cours d'une série de Conseils européens dans le courant du mois de mars. Ce sera l'occasion pour eux de s'engager de manière inconditionelle pour une réduction de 30% de leurs émissions de GES d'ici à 2020.