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L'ozone affecte la nature

Par Cherche l'info • Pollution, chimie et substances nocives • Lundi 09/08/2004 • 0 commentaires • Version imprimable

Un article publié sur Le Soir en Ligne Les concentrations actuelles d'ozone dans l'air ne sont pas seulement nocives pour l'être humain. Elles inquiètent les spécialistes de l'environnement, qui pointent ses effets sur la faune et la flore, mais aussi sur le patrimoine architectural. L'augmentation de la concentration en ozone (O3) au niveau du sol, endommage la faune et la flore, prévient Nolwenn Lécuyer, chargée de missions sols et air au sein d'Inter-Environnement Wallonie. En revanche, le secteur agricole ne constate aucune conséquence négative sur les cultures. Au niveau de la flore, l'ozone pénètre dans les feuilles des plantes et détruit la membrane des différentes cellules. Les végétaux sont dotés de mécanismes de protection, mais lors de concentrations plus importantes d'ozone, ils ne sont plus en mesure de prévenir les lésions des tissus de la feuille, qui vieillit alors prématurément. La photosynthèse peut également être affectée, perturbant ainsi la croissance et le rendement de certaines plantes. Tout comme l'homme, les animaux sont sensibles à l'O3 fortement concentré, poursuit Nolwenn Lécuyer. L'ozone est en effet une substance irritante pour les muqueuses des yeux, du nez et de la gorge, s'attaquant principalement aux voies respiratoires. Les effets de l'ozone concentrée dans l'atmosphère, en raison de diverses pollutions, ne semblent pourtant avoir aucune conséquence particulière sur les productions agricoles. La chaleur est favorable à la production du sucre dans les betteraves et un temps sec et peu humide est bon pour les cultures de pommes de terre, a expliqué à l'agence Belga Jean-Pierre Champagne, secrétaire général de la Fédération wallonne de l'agriculture. Et d'ajouter que l'ozone n'influence en rien la qualité et le rendement des cultures. Le seul problème qui pourrait survenir est une surabondance de pommes de terre, due à la chaleur, avec des répercussions au niveau des prix, s'affichant alors au plus bas, a pour sa part avancé Pierre Lebrun, porte-parole de la Filière wallonne de la pomme de terre. Une opinion toutefois démentie par le Bond Beter Leefmilieu, la fédération flamande des associations de protection de l'environnement, et Inter-Environnement Wallonie, qui accusent l'ozone d'une perte de rendement générale de 10% à 20% en raison des concentrations élevées. En 2003, les récoltes de céréales ont diminué de 15% en Flandre, a assuré Bram Claeys, du Bond Beter Leefmilieu. Selon le Vlaamse Milieumaatschappij (VMM, société flamande de l'environnement), les légumes cultivés dans les potagers sont également visés par les effets de l'ozone. Il cite à titre d'exemples les épinards, les fèves et les oignons. Inter-Environnement Wallonie s'inquiète quant à elle pour les pommes de terre, les céréales, les haricots, les laitues, le soja. La fédération de défense de l'environnement appuie ses affirmations sur une étude britannique, selon laquelle l'exposition à l'ozone réduirait de 38% la production de fleurs de colza. La production de blé d'hiver a pour sa part connu une baisse de rendement de 13%, selon cette étude menée par John Ollerenshaw (Université de Newcastle). L'ozone, combinée aux effets des rayons ultraviolets et à de fortes températures, endommage par ailleurs les matériaux en plastique, les fibres textiles et les peintures. Les oeuvres présentées dans les musées subissent également les assauts de l'ozone qui, comme un oxydant, s'attaque au papier, au cuir, aux différents composants picturaux et aux pierres. Inter-Environnement Wallonie exige des "mesures effectives" à court, moyen et long terme car les conséquence de cette pollution sont aussi économiques. (D'après Belga)