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L’IATA inquiète, l’ELFAA optimiste.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 07/10/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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C’est avec une légitime impatience que sont attendus les premiers résultats commerciaux de la «base» low cost qu’Air France vient d’inaugurer à Marseille Provence. Cette contre-attaque est d’autant plus importante pour l’avenir que les atouts des compagnies traditionnelles subissent un dangereux mouvement d’érosion que rien ne semble pouvoir ralentir. Dès lors, l’aéroport provençal sert de cadre à une expérience importante, encore que quelque peu abstraite : l’emphase n’y est pas, le hall 4 n’affiche pas la couleur et ne bénéficie d’aucun décorum particulier.
Au même moment, mais c’est un pur hasard, l’IATA exprime son inquiétude à propos d’un tassement de la demande tandis que l’ELFAA, European Low Fares Airlines Association, affiche son optimisme. Le contraste est saisissant.
En août, le trafic IATA a progressé de 4,5% seulement par rapport au même mois de 2010, un recul qui surprend. D’autant que, pour le fret, un recul de 3,8% est enregistré, et cela sans explication connue. Il est à peine besoin de rappeler que le fret joue le rôle de baromètre économique quasiment infaillible et, à ce titre, une telle variation négative retient l’attention bien au-delà des seuls milieux du transport aérien. Il pourrait s’agir d’un simple incident de parcours mais il est difficile de justifier une telle hypothèse. Les chiffres de septembre, dès qu’ils seront disponibles, seront analysés avec d’autant plus d’attention.
Tony Tyler, le nouveau directeur général de l’IATA, qui s’exprime en termes plus mesurés que son prédécesseur, ne distingue guère de raisons d’optimisme qui pourraient se manifester dans l’immédiat. Il ajoute tout au contraire que c’est le climat de confiance, dans le monde économique et auprès des consommateurs, qui est en recul, ce qui n’exprime rien de bien encourageant.