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L es prévisions de Ryanair pour l’année 2011/2012 sont déroutantes.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 26/05/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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Il s’agit de faire preuve de lucidité pour tenter de comprendre ce qui se passe chez Ryanair. Les comptes 2010/11, rendus publics le 23 mai, sont excellents, bien que le taux de croissance du trafic soit moins spectaculaire que dans le passé. En effet, la compagnie irlandaise a transporté en 12 mois 72,1 millions de passagers, une progression de 8% seulement. C’est bien, dans l’absolu, mais bien loin d’une croissance à deux chiffres.
La vraie surprise est ailleurs, dans les prévisions pour l’année en cours, à savoir une hausse de trafic de 10% pour le premier semestre mais un recul de 4% pour les six mois suivants. Dès lors, pour maintenir un coefficient d’occupation élevé et protéger sa rentabilité, Ryanair prévoit de clouer au sol, pendant la basse saison, non moins de 80 avions. Etonnant !
Ce n’est pas la première fois que cette méthode est utilisée et, précédemment, il est arrivé qu’une petite quarantaine d’appareils soient maintenus au sol en attendant la reprise printanière de la demande. On suppose que les calculs ont été faits sérieusement (un avion qui ne vole pas coûte cher), d’autant que les livraisons prévues seront maintenues à leur niveau contractuel avec l’arrivée de 40 avions supplémentaires devant porter la flotte à plus de 300 avions. La méthode déroute, c’est le moins que l’on puisse dire et, d’une certaine manière, rappelle la manière de faire à l’ancienne des compagnies charters. Sauf que ces dernières, dès l’automne, cherchaient à voler sous d’autres latitudes, là où les plages ne sont pas désertées, cela pour éviter les inconvénients d’une activité fortement saisonnière.
Est-ce là un modèle économique nouveau ou une solution plus ou moins provisoire, en attendant que le marché finisse de sortir de la récession ? Aucun élément d’appréciation crédible n’est disponible pour l’instant, la compagnie irlandaise étant traditionnellement avare en précisions sur l’évolution de sa stratégie. Cette dernière est-elle en train de changer ? On peut en douter, sachant que Ryanair et ses émules ont relativement peu souffert des récents accidents conjoncturels. Par ailleurs, tout indique que la confiance dans l’avenir reste entière, ce qu’il est possible de vérifier en examinant le bilan 2010/2011 de la compagnie. En effet, il fait apparaître un chiffre d’affaires de 3,63 milliards d’euros, en augmentation de 21%, et un bénéfice de 401 millions, supérieur de 26% au résultat de l’année précédente.