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L'air de nos habitations est plus pollué que l'extérieur

Par L'informateur • Pollution, chimie et substances nocives • Mardi 02/03/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

[ - Date: 2010-02-26]

Une étude financée par l'UE montre que de nombreux polluants nocifs sont davantage présents en intérieur qu'à l'extérieur. Le projet AIRMEX («European Indoor Air Monitoring and Exposure Assessment Project») a examiné la qualité et l'exposition individuelle dans les environnements clos en mesurant 19 composants organiques volatils (tels que les groupes carbonylés, les terpénoïdes et les composés aromatiques) dans les bâtiments publics et les écoles maternelles de plusieurs villes européennes. AIRMEX est financé par le Centre commun de la recherche (JRC - Joint Research Centre) de l'UE.

L'amélioration de la santé constitue une des priorités de l'UE, comme le souligne le Plan d'action européen 2004-2010 en faveur de l'environnement et de la santé, qui vise à déterminer l'impact des dégradations de l'environnement sur la santé. Ce plan d'action apportera à l'UE les informations nécessaires pour construire une collaboration étroite entre les acteurs de l'environnement, de la santé et de la recherche.

Les partenaires d'AIRMEX ont découvert que les concentrations de contaminants nocifs, notamment le formaldéhyde et le benzène, sont plus importantes que les concentrations dans l'air intérieur/extérieur.

Leurs recherches ont également indiqué que 40% des concentrations d'exposition personnelle, 30% des concentrations de l'air intérieur et 25% des concentrations de l'air extérieur dépassent les valeurs limites pour le benzène dans l'air ambiant établies par la Commission pour 2010 au titre de la directive 2000/69/CE. Les chercheurs ont réalisé des mesures d'exposition sur les employés et le personnel enseignant dans leurs environnements de travail respectifs.

Selon les chercheurs, ces valeurs dépassent les limites sanitaires. À long terme, le fait de se baser uniquement sur la mesure des concentrations dans l'air extérieur sous-estime les risques découlant de l'exposition de l'homme à ces composés.

Les chercheurs ont estimé l'impact de ces mélanges de composés chimiques sur les poumons. D'après leurs données, ces composés interagissent et leur impact sur la santé humaine dépend de la présence d'autres composés. Dans l'ensemble, les résultats indiquent que les nombreux effets des contaminants de l'air intérieur dépendent d'autres facteurs, tels que le stress, le genre et le patrimoine génétique.

Enfin, le projet AIRMEX a identifié et quantifié les principaux polluants de l'air dans différentes zones et ont identifié leurs principales sources. Ils ont estimé l'exposition humaine et évalué l'impact de ces contaminants sur la santé, en particulier le bien-être des enfants.

Les chercheurs ont réalisé des analyses à Athènes et Salonique (Grèce), à Leipzig (Allemagne), à Catane et Milan (Italie), à Bruxelles (Belgique), à Nicosie (Chypre) et à Arnhem et Nijmegen (Pays-Bas).

Pour de plus amples informations, consulter:

Centre commun de recherche:
http://ec.europa.eu/dgs/jrc/index.cfm