La recette d’un bon projet DD

Qu’on soit simple citoyen,  membre d’une association,  étudiant ou jeune entrepreneur, il nous arrive souvent de vouloir mettre la main à la pâte pour contribuer à un développement plus durable. Mais pour se lancer dans le DD, on ne sait pas toujours par où commencer. Quelle est la bonne recette pour faire de son projet, une réelle initiative de développement durable ? Voici une petite liste  à méditer avant de mitonner un bon petit plat DD.

Prêt à manger près ?

En alimentation, le bonheur est parfois dans le pré juste à côté de chez vous. C’est ce que se sont dits Alisa Smith et James Mac Kinnon, deux écrivains Nord-Américains qui ont lancé le régime « 100 miles » (soit 160 kilomètres). Le principe est simple : pendant un an, ils ne se sont nourris que d’aliments produits à 160 kms à la ronde.

Les citoyens du monde coopèrent

En 1998, seulement 55% des Belges trouvaient que la coopération au développement était une thématique importante. Aujourd’hui, ce chiffre s’élève à 91%. Ce changement d’opinion coïncide avec l'émergence d’une variété d’associations qui, sans passer par les organisations de coopération traditionnelles, montent des projets dans le sud en s’appuyant sur des volontaires motivés et talentueux.

Son nom est bond, re-bond

« Bah, je peux parcourir quelques kilomètres en plus, ma voiture est hybride ». « Bah, je peux boire de l’eau en bouteille, elles sont consignées ». « Bah, je peux laisser allumer cette lampe d’ambiance, l’ampoule est écologique ». Ce comportement a un nom : l’effet rebond.

A l’eau (du robinet) ? Y’a quelqu’un ?

En 2004 et par rapport à 1999, la population mondiale a doublé sa consommation d’eau en bouteille. Si le phénomène est surtout observé dans les pays dits ‘en développement’ comme la Chine et l’Inde, les pays occidentaux se jettent aussi à l’eau empaquetée. A la tête des buveurs d’or bleu les Italiens avec 184 litres par an. Le Belge, lui, en boirait 145. Mais toute cette flotte  en bouteille pourrait être, pour l’environnement, la goutte de trop qui fait déborder le vase.