Certes, les retours des différents groupes de travail sont souvent dubitatifs ce qui, sur le blog que la fédération a mis en place pour rendre compte de l’évolution du processus (www.aucoeurduprintemps.be), incite de nombreux internautes à réagir en estimant que nous perdons notre temps à bavarder de « mesurettes ».

Pourtant, si l’exhortation plusieurs fois lue et entendue de claquer la porte des débats est compréhensible, elle ne nous apparaît pas opportune.

Ce n’est en effet que cette semaine que nous pourrons juger sur pièces, voir dans quelle mesure le travail mené (discussions et introduction d’amendements au projet de PV ) au sein des groupes du premier atelier - Biodiversité et Modes de production & de consommation durables - se retrouve effectivement dans les documents produits par les rapporteurs.

Les bonnes propositions sont-elles décrites avec suffisamment de force ? Nos idées et propositions, même si elles ne font pas l’unanimité, sont-elles bien reprises ? Nos critiques sur le manque d’ambition de telle ou telle mesure sur la table sont-elles bien mentionnées ?

L’atelier Mobilité n’ayant qu’une semaine de bouteille, le même constat s’impose avec encore plus d’acuité : pas de conclusions à ce stade.

Nous avons cependant ici de sérieuses raisons d’inquiétude : l’ambition pour résoudre LE problème de notre société, à savoir la croissance fulgurante des besoins de déplacements, n’est clairement pas au rendez-vous...

Et il reste encore les deux derniers ateliers, qui ne commencent que cette semaine et pour lesquels nous ne pouvons préjuger ce qui en ressortira.

Il est clairement trop tôt pour déjà tirer des conclusions.

On peut toutefois dès à présent affirmer, sans grand risque de se tromper, que si des mesures à court terme pourront être engrangées, on sera bien loin du « processus le plus important de tous les temps en matière environnementale » et de la définition de mesures structurelles déterminantes.

Mais bon, ce sera toujours cela de pris... « Petit à petit, l’oiseau fait son nid », dit le proverbe.

En outre, le printemps n’est pas une saison définitive : il sera suivi d’autres étapes importantes pour adapter notre économie et notre vie en société aux défis environnementaux.

Et ce n’est pas un vain espoir mais bel et bien une certitude. Tout simplement parce que ce sera de plus en plus nécessaire, économiquement parlant.

Vivez le Printemps de l’Environnement avec les représentants de la Fédération Inter-Environnement Wallonie et réagissez sur : www.aucoeurduprintemps.be