La dernière phrase est intéressante. Pourquoi ne parle-t-on dans ce genre d'étude que du transport routier et si peu du transport aérien? L'équipe de Trop de Bruit.

Un article publié dans Vers l'Avenir

Selon une étude, les taxes imposées aux automobilistes et aux transporteurs sont loin de couvrir les coûts externes, comme la pollution, les files... LES TAXES imposées aux automobilistes seraient nettement plus importantes s'il était tenu compte des coûts externes comme la pollution de l'air, les nuisances sonores, les accidents ou la formation de files, selon les résultats d'une étude commandée par les autorités régionales flamandes, en l'occurrence la Vlaamse Milieumaatschappij. Mais cette augmentation ne devrait pas être linéaire car les coûts engendrés dépendent de plusieurs facteurs comme le type de véhicule et les circonstances de son utilisation. Les véhicules plus anciens polluent plus et les zones à forte densité de population sont davantage sensibles aux nuisances sonores, les coûts générés par les bouchons sont plus élevés durant les heures de pointe que durant les heures creuses, constatent les auteurs de l'étude. Les taxes sur les voitures à essence devraient ainsi être doublées et elles seraient triplées pour les voitures au diesel. La Fédération belge des transporteurs (FEBETRA) a réagi à l'étude qui met notamment en cause les camions. Ces derniers génèrent des coûts extérieurs importants car ils dégradent le revêtement routier. Ce à quoi Febetra répond en dénonçant la mauvaise gestion du réseau routier. La fédération constate que les réseaux routiers sont en excellent état aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Ce qui démontre que les normes de construction belges ne sont pas assez sévères alors que le secteur du transport est déjà largement imposé pour l'usage du réseau routier. Febetra reproche aussi à l'étude de ne tenir aucun compte des charges que le transport routier doit lui-même assumer parce que les pouvoirs publics négligent de gérer le réseau routier en bon père de famille. Enfin, la fédération se demande pourquoi de telles études ne concernent jamais que le trafic routier et pas les autres modes de transport.