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Economies à la SNCB: surtout, ne pas réduire l'offre!

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 27/05/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

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Communiqué de presse

 

 

Economies à la SNCB: surtout, ne pas réduire l’offre!

 

Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie, toute suppression de trains constituerait une erreur grave

 

Les médias de ce jeudi 20 mai se font l’écho des pistes envisagées par la SNCB pour compenser ses pertes et viser un équilibre budgétaire à l’horizon 2015. Parmi les mesures sur la table du Conseil d’administration programmé demain figurent diverses suppressions de trains.

La Fédération Inter-Environnement Wallonie considère que toute réduction de l’offre des services proposés aux voyageurs serait une non-solution et une erreur magistrale. 

 

288 millions d’euros: tel serait, sous réserve d’approbation des comptes, le montant du déficit opérationnelle de la SNCB pour l’exercice 2009. Ce résultat a conduit la maison mère, la SNCB Holding, à demander à la direction un plan de résorption de ce déficit et un objectif d’équilibre budgétaire pour 2015.

 

Le Conseil d’administration de la SNCB étudiera demain les diverses pistes d’économies proposées par la direction. Selon la presse, la suppression de certains trains (en heures creuses mais aussi pendant les heures de pointe à fréquence renforcée) figureraient au nombre des mesures envisagées.

La Fédération Inter-Environnement s’alarme de l’évocation d’une solution de facilité qui risque de s’avérer non seulement inefficace mais qui plus est contre-productive.

 

Inefficace, car l’économie réalisée s’avèrera insignifiante si l’on considère que l’investissment dans le matériel roulant a déjà été opéré, que le personnel sera de toute façon en poste et que la consommation d’énergie subsistera dans la mesure où les trains “supprimés” devront magré tout circuler sur le réseau (ils seront en effet nécessaire pour assurer la liaison suivante prévue depuis leur gare d’origine).

Contre-productive, car on se rappelle que la réforme IC-IR de 1984, basée elle aussi sur une réduction/rationalisation de l’offre, avait in fine débouché sur une réduction de la demande qui mit plusieurs années avant de retrouver son niveau initial puis de repartir à la hausse.

 

Pour IEW, à l’heure où les impératifs de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre mais aussi contre l’engorgement des réseaux routiers constitue une priorité absolue, toute mesure qui aboutirait à diminuer l’offre de services proposés aux voyageurs est à exclure. La SNCB doit a contraire faire le pari d’une offre renforcée et diversifiée.