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Eclairer le débat sur les biocarburants

L’Institut pour un Développement Durable publie deux rapports sur les biocarburants

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 01/11/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Pour ceux qui n'en auraient pas encore prix connaissance.

Début 2003, l’Union européenne adoptait une directive recommandant aux États membres de fixer un objectif minimum de 2% de biocarburants dans le total de l’essence et du gazole mis à la consommation, objectif croissant annuellement pour atteindre 5,75% en 2010. Cette directive est accompagnée d’une autre directive (2003/96/CE) du 27 octobre 2003 qui permet, dans une certaine mesure, la défiscalisation des biocarburants mis sur le marché. L’objectif de cette politique européenne de promotion des biocarburants est, à la fois, de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues au transport et de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis des produits pétroliers.

On distingue en général deux grandes filières de biocarburants.

Ø La filière sucre consiste à produire de l’éthanol à partir de plantes sucrières (canne à sucre ou betterave), de blé ou de maïs. Ce « bioéthanol », qui peut être mélangé à l’essence en des proportions allant de 5 à 85% (au-delà de 20% des adaptations aux moteurs de voitures sont cependant nécessaires), a connu un fort développement au Brésil et aux États-Unis. En Belgique, la betterave et le froment sont les cultures les plus adaptées pour la production d’éthanol. Dans d’autres régions du monde, comme en Amérique latine, la canne à sucre est la culture privilégiée. L’éthanol est obtenu par fermentation du sucre extrait de la plante sucrière ou par distillation de l’amidon du froment ou maïs. Il peut également être transformé en ethyl tertio butyl ether ou ETBE et être ainsi mélangé à l’essence à des taux de 5 à 20%, sans qu’aucune adaptation du moteur ne soit nécessaire (comme c’est déjà le cas en France par exemple).

Ø La seconde filière, dite oléagineuse, transforme une huile végétale, souvent de colza, en un ester méthylique d’huile végétale (EMHV), aussi appelé biodiesel ou diester. Un taux de 5% de biodiesel peut être mélangé au diesel classique sans que des adaptations de moteurs ne soient nécessaires. Un tel mélange est déjà disponible en France.

En Belgique, la mise en place – encore à concrétiser – de réductions d’accises par la loi-programme de juillet 2005 va relancer le dossier biocarburants. C’est dans ce contexte que l’Institut pour un Développement Durable (IDD) publie deux rapports consacrés aux biocarburants.

Le premier rapport, « Impacts environnementaux des biocarburants », rédigé par Benoît LUSSIS, fait une synthèse de la littérature sur les impacts environnementaux (consommation d’énergie fossile, émissions de gaz à effet de serre, acidification, etc.) des principales filières de biocarburants envisagées en Belgique. Le second rapport, « Données et enjeux économiques du dossier des biocarburants », rédigé par Philippe DEFEYT, économiste, explore en détail la structuration des coûts économiques et les enjeux de la défiscalisation des biocarburants.

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