Mots-clés : Aviation, CO² et gaz à effet de serre
Les Etats-Unis et l’Europe, soucieux de protéger l’environnement de manière de plus en plus concrète, travaillent conjointement à des procédures aériennes plus efficaces, moins dispendieuses. Les administrations, où qu’elles soient, sont rarement à l’aise dans le monde de la communication, ce qui explique que certaines initiatives ne bénéficient pas de la publicité qu’elles mériteraient. Un exemple frappant : le programme AIRE, Atlantic Interoperability Initiative to Reduce Emissions. Il est mené de front par la Federal Aviation Administration américaine et l’Union européenne. Son objectif est tout à la fois clair et ambitieux, diminuer les émissions de CO2 engendrées par les vols commerciaux dans des proportions très importantes et, dans le même temps, diminuer de moitié le coût global de la gestion de l’espace aérien civil. AIRE, curieusement, reste dans l’ombre, comme s’il s’agissait d’occulter une décision de grande importance. Laquelle est d’autant plus prometteuse qu’elle s’appuie sur deux acteurs de taille, dotés de moyens importants et, surtout, d’appuis politiques solides indispensables à toute avancée de cette nature. Il est bon d’en parler ces jours-ci. En effet, l’industrie des transports aériens, initialement considérée comme atypique, va se retrouver banalisée et, de ce fait, partie prenante dans les calculs de quotas d’émissions. Elle est souvent montrée du doigt, considérée à tort comme un mauvais élève, accusée de gaspillage de précieux pétrole et d’activité inconsidérément polluante. D’où l’importance de montrer urbi et orbi que de premiers efforts ont déjà produits des résultats spectaculaires et que d’autres annoncent de nouvelles avancées....... Lire la suite |