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L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Des études pour améliorer le dialogue avec les milieux économiques (Suisse)

Synthèse de projets de recherche sur les interactions entre l'économie et l'environnement publiée par l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage OFEFP Berne, 2005

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 16/08/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

La politique de l'environnement est importante économiquement La prospérité économique n'est possible à long terme que si elle est en accord avec l'environnement. En ménageant les ressources naturelles, la politique de l'environnement peut apporter une contribution importante au bien-être économique. Différentes études réalisées sur mandat de l'OFEFP mettent en lumière les interactions entre l'économie et l'environnement.

L'utilité économique des mesures de protection de l'environnement s'exprime à travers une amélioration de la qualité de vie et une diminution des coûts. Un exemple : entre 1970 et 2002, la lutte contre la pollution de l'air a permis d'économiser environ 16 milliards de francs en frais de santé. Le principe de causalité et, partant, la vérité des coûts sont certes mieux appliqués que par le passé, mais ils ne le sont pas encore entièrement, tant s'en faut. Le défaut de couverture total atteint au moins 9,7 milliards de francs. À eux seuls, les coûts d'élimination et de prévention sont toujours financés pour moitié environ - à hauteur de plus de 2,2 milliards de francs - par les pouvoirs publics avec l'argent des contribuables, en non par les pollueurs eux-mêmes. Les atteintes à l'environnement continuent ainsi, de facto, à être subventionnées.

Dans l'idéal, l'économie devrait croître sans que la pollution augmente en même temps. Si un tel découplage a été réalisé dans plusieurs secteurs de l'environnement, il tarde à se concrétiser dans d'autres, comme la consommation d'énergie ou la surface bâtie. La littérature spécialisée montre que ce découplage ne se produit pas par lui-même, mais qu'il est le fruit d'une politique de l'environnement active.

L'effet de levier des marchés financiers au profit de l'environnement n'a pas encore été suffisamment exploité jusqu'à présent. Ainsi, la part des placements durables en Europe se situe toujours dans des pourcentages à un chiffre. Par leur politique de placement, les caisses de pensions, par exemple, peuvent contribuer à ce que les risques environnementaux et les avantages écologiques soient correctement reflétés dans les cours des actions.

La protection de l'environnement est aussi un facteur économique qui crée des emplois. Elle contribue pour quelque 6,7 milliards de francs au PIB, ce qui correspond à environ 61'000 emplois à plein temps. Si l'argent, au lieu d'être consacré à la protection de l'environnement, était dépensé autrement, la création de valeur ne serait pas plus élevée. Par contre, il y aurait 13'000 emplois à plein temps en moins. Dimensions économiques de la politique de l'environnement: asseoir la politique de l'environnement sur des principes économiques

La politique de l'environnement peut apporter sa pierre au développement économique. Pour cela, elle doit 1.préserver les bases naturelles de la vie et ménager les ressources naturelles importantes; 2.reposer sur des objectifs à long terme et des mesures prévisibles; 3.renforcer les mesures d'économie de marché (c'est-à-dire lancer des signaux corrects concernant les prix et créer de bonnes incitations, mais laisser en même temps aux entreprises et aux consommateurs la liberté dans le choix des moyens); 4.encourager le développement et la diffusion de technologies environnementales innovantes et intégrer davantage les questions environnementales dans la politique technologique; 5.mieux coordonner la mise en œuvre au niveau des cantons pour éviter les doublons et les distorsions de concurrence entre les cantons; 6.soutenir les accords internationaux, en particulier quand les problèmes de pollution dépassent les frontières, et tenir compte des accords commerciaux multilatéraux dans la politique nationale de l'environnement; 7.favoriser la prise en compte des questions écologiques sur les marchés financiers et, ainsi, instaurer une meilleure reconnaissance des risques, stimuler l'innovation et améliorer la réputation des marchés financiers; 8.contrôler systématiquement l'efficacité des mesures de protection de l'environnement et optimiser celles-ci, d'un point de vue économique également.

Le présent rapport de synthèse résume les principaux résultats et conclusions des six études thématiques, qui ont volontairement été réalisées dans une optique à long terme, en tenant compte de l'ensemble de l'économie. C'est pourquoi ces études ne traitent pas des sujets actuels très controversés du point de vue politique, comme le droit de recours des organisations, l'étude de l'impact sur l'environnement ou l'application du droit environnemental.

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