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Des espèces terrestres et marines s'adaptent au changement climatique

Par L'informateur • Les autres nouvelles • Lundi 14/11/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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[ - Date: 2011-11-07]

Une équipe internationale de scientifiques a découvert que des organismes s'adaptaient ou se déplaçaient pour suivre les changements d'environnements en temps et en espace, pour pouvoir lutter contre le changement climatique. Présentée dans la revue Science, l'étude, qui s'est concentrée sur le réchauffement océanique, montre que le changement climatique ajuste les températures moyennes et saisonnières sur terre et dans la mer, et affecte l'écologie côtière de l'Irlande du nord au Royaume-Uni.

En étudiant la vitesse de migration et de direction de la vie marine et terrestre pour assurer le maintien de leurs températures préférées, l'étude montre comment les poissons nagent sur plusieurs kilomètres tandis que les bio-organismes ont tendance à rester sur place. Les données indiquent que les températures printanières et automnales moyennes de l'eau changent plus rapidement que celles des terres.

Des chercheurs d'Australie, du Danemark, d'Allemagne, d'Afrique du Sud, d'Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis ont cartographié l'étendue en direction du nord des températures marines et terrestres moyennes; ces dernières augmentent à un rythme lent. Selon les chercheurs, plusieurs espèces animales et végétales terrestres et marines migreront d'ici 2062 pour assurer leur survie. Les nouveaux habitats seront des zones de confort fraîches près des côtes nord; ces régions offriront des températures idéales pour plusieurs espèces.

En vue d'étudier les réponses possibles au changement climatique de la vie marine face à son ajustement et migration, les chercheurs ont utilisé des archives de températures mondiales, indiquant que les températures terrestres ont augmenté de 1,2 degré Celsius ces 50 dernières années tandis que les températures marines n'ont augmenté que d'un tiers de degré.

Leurs résultats montrent que bien que l'augmentation puisse sembler peu importante, les répercussions écologiques se font déjà ressentir. Les données montrent que les bandes de températures se déplacent vers le pôle: Les températures printanières apparaissent plus tôt et les températures automnales plus tard. De plus, les taux d'émissions de gaz à effet de serre mondiales connaissent également une augmentation.

«Notre étude revêt plusieurs dimensions locales, nationales et mondiales», commente l'un des auteurs de l'étude, le Dr David Schoeman de l'institut de recherche en sciences environnementales de l'université d'Ulster au Royaume-Uni,» et soulève plusieurs inquiétudes sur l'avenir de la vie corallienne que l'on retrouve dans l'océan Pacifique et sensibilise aux effets du réchauffement climatique au large de nos côtes».

Le Dr Michael Burrows de l'association écossaise de sciences marines au Royaume-Uni a également dirigé l'étude.

Les changements dans plusieurs régions signifient l'importance des créatures marines réagissant au changement climatique plus rapidement que les espèces terrestres.

Commentant la position de l'Irlande du Nord, le Dr Schoeman explique: «Le réchauffement océanique déplacerait les espèces en direction du nord, le long des côtes irlandaises est et ouest, en convergeant vers la côte nord dans la région d'Antrim. De manière surprenante, les températures se déplacent le long de côte est de 5 à 10 km par an, mais sur la côte ouest, ce déplacement est de moitié. Sur terre, les températures se déplacent entre 2 à 5 km dans l'est et au-delà de 20 km par an à l'ouest. Cela suggère que les espèces terrestres qui migrent en fonction des changements de température pourraient arriver à la côte dans les prochaines décennies.

Tandis que les progrès en la matière ont entraîné de bons résultats ces dernières années, davantage de travaux sont nécessaires. «Nous ne pouvons nous permettre d'ignorer ce que nous ne voyons pas», remarque le chercheur d'Ulster. «La mer nous apporte tellement de services que la société n'apprécie pas totalement, et sans de meilleures connaissances sur les changements qui la guettent, nous ne parviendrons pas à programmer toute action.»

L'équipe espère sensibiliser le monde à notre dépendance de la biodiversité marine; elle appelle à davantage de fonds de recherche pour étoffer les connaissances pour établir une planification des réponses à long terme.

Pour de plus amples informations, consulter:

Revue Science:
http://www.sciencemag.org/

University of Ulster:
http://www.ulster.ac.uk/