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Des chiffres "très inquiétants" : les émissions de CO2 en sont à leur plus haut niveau !!

Par L'informateur • Pollution, chimie et substances nocives • Mardi 31/05/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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Par  Alain Geerts
30 mai 2011
 
 Quinze jours avant l’ouverture des négociations internationales sur le climat à Bonn, des estimations non encore publiées de l’Agence Internationale de l’Energie (AEI) révèlent que, boostées par la reprise de l’activité économique, les émissions de CO2 ont atteint un niveau jamais connu qui met dramatiquement à mal toute possibilité de rester sous le seuil des 2° d’augmentation. "Les perspectives sont lugubres, c’est ce que disent les chiffres" (Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE) .

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint un niveau jamais connu, faisant craindre une élévation de la température au delà du seuil "dangereux" de deux degrès Celsius, selon une estimation de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), citée lundi par le Guardian.

Des estimations non publiées de l’AIE ont révélé que le retour à la croissance mondiale en 2010 a coincidé avec une augmentation de 1,6 gigatonne dans l’émission de CO2, le plus haut niveau jamais enregistré, indique le quotidien. Il s’agit d’une augmentation de 5,5% par rapport à 2009. Les émissions sont, de ce fait, presque de retour au niveau "Business as usual" et, faut-il le rappeler, les projections "business as usual" du GIEC indiquent une probabilité de 50% de dépasser les 4°C d’augmentation de la température globale mettant les moyens de subsistance et la vie de centaines de millions de personnes.

"C’est la pire nouvelle en ce qui concerne les émissions de CO2", a affirmé au journal l’économiste en chef de l’AIE, Fatih Birol.

"Ca devient un défi extrêmement difficile à tenir de rester sous les deux degrès", a-t-il ajouté. "Les perspectives sont lugubres. C’est ce que disent les chiffres", a-t-il ajouté.

Les scientifiques estiment qu’une augmentation de la température de plus de deux degrès celsius représenterait "un changement de climat dangereux" et l’AIE a averti que l’émission annuelle de CO2 ne devrait pas dépasser les 32 gigatonnes en 2020.

Selon les dernières estimations, ces émissions ont atteint 30,6 gigatonnes en 2010.

Nicholas Stern, de la London School of Economics, auteur d’un rapport sur le changement climatique qui fait autorité, prévoit les pires conséquences si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

"Une telle chaleur perturberait les vies et les moyens d’existence de centaines de millions de personnes à travers la planète, menant à un large mouvement de migration et au conflit", a-t-il ajouté.

15 jours de négociations internationales sur le climat s’ouvrent à Bonn la semaine prochaine. Après avoir essentiellement discuté de l’agenda de travail pour cet année à Bangkok début avril, les délégués doivent maintenant s’atteler à opérationnaliser les décisions qui ont été prises à Cancun et s’attaquer enfin au coeur du problème : maintenir les émissions mondiales sous la barre des 2°C et prévoir la suite au protocole de Kyoto qui se termine en 2012.

Source : Libération, AFP, communiqué de CAN.