Lettre “Consoloisirs” N°2 (2012) du 1er février 2012
Bonjour,
Pour rappel, “Consoloisirs” prend la défense des intérêts des usagers dans le domaine de la consommation des loisirs, dans les activités du “temps libre” (médias, culture, divertissements, etc.).
Vous pouvez bien entendu partager ces infos avec de tierces personnes. Vous pouvez également m'envoyer de nouvelles adresses que je pourrai intégrer à ma mailing liste.
À bientôt,
Bernard Hennebert
Pour toute correspondance avec l'auteur de cette newsletter,
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SOMMAIRE
1: Six atouts pour dimanche prochain
2: Cinq nouveaux musées gratuits dès ce “premier dimanche” de février
3: Un curieux “duo”: Jespers-Hennebert
4: “RTBF, le désamour”
5: Photographier dans nos musées: un droit ou une faveur?
6: Un texte remarquable de l’ARAU
7: Réponses de Michel Draguet à nos deux nouvelles plaintes
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1: Six atouts pour dimanche prochain
Six bonnes raisons de participer dimanche prochain, le 5 février,de 14H00 à 18H00, au “premier dimanche du mois gratuit” festif du musée de Louvain-la-Neuve? Les voici...
1: Fête des bénévoles
Le musée universitaire de Louvain-la-Neuve favorise le bénévolat. Voilà pourquoi ce sera la “Fête aux bénévoles”. Ceux-ci assurent surtout des permanences dans les salles et un accueil privilégié des visiteurs. Changement de registre, qui les enchantent, pour ce dimanche: de 14H15 à 16H45, toutes les demi-heures, ils nous feront découvrir, à chaque fois pendant 20 minutes, leurs six “coups de cœur”.
2: Une visite guidée gratuite
D’autre part, à 15H00 précises, sera offerte une visite guidée globale des collections, d’une durée d’une heure (sans réservation).
3: Rencontre avec le collectionneur-donateur
Pendant vingt minutes, dans le cabinet des estampes accessible exceptionellement à cet effet, deux groupes de visiteurs rencontreront, respectivement à 16H00 et à 16H25, le nonagénaire collectionneur et donateur Eugène Rouir qui leur présentera les gravures rares dont il a fait l'acquisition durant plus d'un demi siècle et il leur raconta comment il les a rassemblées. Tous les grands noms s'y retrouvent: de Dürer à Picasso, de Rembrandt à Miro... (sur inscription à l’entrée du musée, dès 14H00).
4: Invitation au goûter
Le musée, ses Amis et ses bénévoles vous invitent au goûter dans la salle du conseil, entre 16H45 et 17H45.
5: La “tire-lire transparente”
À la demande de Consoloisirs, la “tire-lire transparente”, qui permet habituellement aux visiteurs du musée de faire un don sera mise en évidence. En effet, les jours de gratuité, il nous semble important que le public puisse, s’il en a envie, devenir un donateur, un mini-mécène, et permettre ainsi à notre patrimoine de se conserver, de se valoriser et d’être de mieux en mieux présenté.
6: Une journée entière à LLN? Le dimanche, le Musée Hergé (payant) est ouvert de 10H00 à 18H00. Compter trois heures de visite (passionnante): www.museeherge.com
Le Musée de Louvain-la-Neuve est situé Place Blaise Pascal, 1. La route est balisée depuis la gare. Compter 10 minutes à pied. Et n’oubliez pas le tarif 50% du week-end à la SNCB!
Plus d’infos: http://www.muse.ucl.ac.be/pub/musee01.php
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2: Cinq nouveaux musées gratuits dès ce “premier dimanche” de février
Le 5 février, on passe à 49 musées gratuits le premier dimanche.
Voici la nouvelle édition de notre guide (avec horaires, adresses, etc.) téléchargeable et imprimable (un A3 ou un A4 recto verso): http://www.consoloisirs.be/dimanches/guideA3-dimanchesgratuits.pdf
Parmi ces cinq nouveau musées, un à Bruxelles: le Musée du Slip.
À un jet de pierre de la Grand-Place, collection de slips de célébrités: Plastic Bertrand, Picha, Urbanus... ou Didier Reynders, Fadila Laanan. Le dernier dépossédé de sa lingerie intime est le nouveau ministre Carlo Di Antonio (organisateur du Dour Festival). À voir également des collages (personnalités couronnées de sous-vêtements: rois, présidents) créés par le “père” du musée, Jan Bucquoy, anarchiste surréaliste, réalisateur du film “La vie sexuelle des Belges” et auteur d’une BD porno à propos de Tintin.
Un dimanche chargé pour les visiteurs à Namur! Où deux nouveaux musées gratuits Provinciaux s’ajoutent aux deux qui le sont déjà, gérés par la ville: l’Hôtel de Groesbeek de Croix et le Musée Archéologique.
Présentation des deux nouveaux:
- Le Musée Provincial des Arts anciens du Namurois –Trésor d’Oignies: outre de nombreuses œuvres d’art du Moyen âge et de la Renaissance issues de la région namuroise (parmi lesquelles des panneaux du peintre Henri Bles dont la signature était une chouette), le musée abrite désormais le très renommé “Trésor d’Oignies” composé d’une cinquantaine de pièces d’orfèvrerie mosane du XIIIe siècle.
- Le Musée Félicien Rops: installé dansla zonepiétonne, ce musée provincial présente l'artiste namurois, de ses débuts caricaturistes à ses œuvres les plus osées. Le sulfureux Rops a côtoyé la vie des boulevards parisiens pour en rendre la modernité. Ensuite, il passa à une dimension allégorique: la femme y est représentée comme dominant le monde. Ses liens avec la littérature (Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, etc.) sont présentés dans le parcours muséal, ainsi que ses peintures réalisées lors de ses voyages.
L’accès aux expos temporaires est également gratuit ainsi qu’une visite guidée gratuite à 14H30 (réservation indispensable) au 081/77 67 55 ou courriel: info@museerops.be
Les deux derniers nouveaux venus à la gratuité mensuelle sont établis à Treignes:
- L’Ecomusée du Viroin: logé dans une ferme-château classée, l'écomusée présente divers métiers traditionnels de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Des centaines d'outils illustrent les activités qui faisaient hier la richesse économique de la région. Dans la cour: anciennes machines agricoles. Les expositions temporaires sont aussi accessibles gratuitement.
- Le Musée du Malgré-Tout: remontez le temps avec la galerie sur l'évolution de l'Homme préhistorique et de ses techniques, avec la collection d'archéologie régionale depuis l'Homme de Néanderthal jusqu'à la fin de l'époque gallo-romaine. Dans le parc: des reconstitutions grandeur nature de tentes préhistoriques. Les expositions temporaires sont aussi accessibles gratuitement.
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3: Un curieux “duo”: Jespers-Hennebert
Il est temps de réserver... Le jeudi 9 février 2012 à 19H15: débat “Vers une autre RTBF en 2013?” avec Jean-Jacques Jespers (ULB; ex-RTBF) et Bernard Hennebert (auteur de “RTBF, le désamour”) à la librairie Tropisme, 4, Galerie du Roi à 1000 Bruxelles.
Entrée gratuite mais réservation souhaitée via internet:
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4: “RTBF, le désamour”
Mon nouveau livre “RTBF, le désamour” est désormais disponible. N’hésitez pas à le commander dans les “bonnes” librairies.
Si pareille quête n’aboutissait pas, vous pourriez dans un deuxième temps le commander sur internet: http://www.consoloisirs.be/presentation/livre05.html
Déjà quatre articles de presse. Ce n’est pas anodin. En effet, la RTBF est une thématique toujours sensible. Pour vous en assurer, relisez ici ma réponse à la question quelque peu inquiétante de feu l’hebdo satirique PAN: “Vous êtes vous-même interdit de conférence de presse à la RTBF?”: http://www.consoloisirs.be/textes/061004pan.html
Par exemple, Valérie Colin, dans “Le Vif/L’Express”:
Hennebert a la tête du gamin qui n’aurait cessé de jouer des niches à son instit. Son humour décapant (sur les réseaux sociaux qui relaient ses revendications) et sa politesse narquoise ont pourtant fait des miracles.
Cette fois, c’est la RTBF qui (re)passe à la moulinette. Un rééquilibrage des missions (du service pblic) s’impose: “Est-il envisageable aussi longtemps que la direction vit sous une pression publicitaire qui ne cesse de se renforcer?”.
En 2013, la RTBF appliquera un nouveau contrat de gestion, dont ministres et parlementaires débattront toute cette année. Le livre-constat ne paraît évidemment pas aujourd’hui par hasard... “Je ne fais pas “mon Jan” assure Hennebert. Je veux juste donner envie à chacun d’exercer un lobbying citoyen.”.
Découvez ici ces quatre articles: http://www.consoloisirs.be/presentation/livre05.html#presse
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5: Photographier dans nos musées: un droit ou une faveur?
Contretype et Consoloisirs.be vous invitent à participer à une soirée-débat dès plus significative au moment où de plus en plus de musées décident unilatéralement et autoritairement l’interdiction aux visiteurs de prendre des photos, même sans flash: “Photographier dans nos musées: un droit ou une faveur?”.
Elle se déroulera le vendredi 2 mars à 20H00 dans l'Espace photographique Contretype, établi dans le bel Hôtel Hannon, un des rares joyaux “Art Nouveau” que l’on peut justement photographier sans autorisation préalable! Au 1, avenue de la Jonction (coin Avenue Brugmann), à 1060 Bruxelles: http://www.contretype.org/fr/01/frsethotel.html
L’entrée est gratuite. Réservation souhaitée: contretype@skynet.be
Bernard Hasquenoph participera à cette rencontre.
Animateur du site www.louvrepourtous.fr , ce visiteur parisien mène ses actions revendicatives vis-à-vis du Louvre, du Château de Versailles ou du Musée d'Orsay (ce dernier ayant décidé récemment d'interdire toute prise de photo pour les visiteurs).
Il est également le préfacier de “Les musées aiment-ils le public?” et il avait, en janvier 2011, participé à Bruxelles à la soirée du lancement de ce livre, également dans cet Hôtel Hannon. Une idée plus précise sur le personnage? Découvrez la vidéo filmée ce soir-là: http://www.consoloisirs.be/presentation/livre04.html#debats
Au cours de cette soirée, un éclairage sur les musées “de chez nous” nous sera proposé par Patrice Dartevelle, Directeur du Service du Patrimoine Culturel du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Aucun problème chez nous? Lire ici, pour le MAMAC à Liège, le paragraphe intitulé”Interdit (ou pas) de photographier”, et contemplez la dernière photo publiée! http://www.consoloisirs.be/dimanches/100905.html
Ce soir-là, vous pourrez également découvrir les deux expositions proposées par Contretype: www.contretype.org
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6: Un texte remarquable de l’ARAU
Ce 1er février, voilà un an que le Musée d’Art Moderne de Bruxelles a été fermé par Michel Draguet.
Depuis, Consoloisirs.be dénonce en vain que Michel Draguet continue de pratiquer la tarification de 8 euros rien que pour l’entrée au Musée d’Art Ancien alors qu’auparavant cette somme donnait également droit à la découverte du musée désormais fermé. La carte blanche publiée le 10 mars 2011 par La Libre garde toute son actualité: http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/647830/un-musee-pour-le-prix-de-deux.html
Culture et Démocratie fait le point plus particulièrement sur l’absence actuelle, et sans doute pour de très nombreuses années encore, d’un Musée d’Art Moderne dans la capitale de l’Europe: http://www.cultureetdemocratie.be/fr/outils/lettre/index.html#a17
Chaque premier mercredi du mois à 13H00 est organisée une manifestation ludique. Un site très fourni sur ce scandale culturel relaie ces actions: http://museesansmusee.wordpress.com/
Ce 31 janvier 2012, l’ARAU a publié une réflexion acerbe et constructive, vraiment passionnante, que je vous invite à lire:
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7: Réponses de Michel Draguet à nos deux nouvelles plaintes
Le 7 janvier 2012, j’ai envoyé deux plaintes aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire (MRAH), suite à ma visite de son exposition temporaire sur la Sabena http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/1240
Réponse de Michel Draguet datée du 19 janvier 2012:
“ (...) Les deux courriels que vous avez adressés à la direction des MRAH ont retenu toute mon attention. L’accueil, le respect et le confort du public font partie des priorités essentielles de notre institution. Soyez certain que vos remarques permettront d’améliorer davantage l’information et les services que le Musée du Cinquantenaire souhaite offrir à ses visiteurs (...).
Détaillons d’abord ma plainte qui a été prise en considération:
- Plainte1: “ (...) Les MRAH sont pris en défaut. Ils n’indiquent, ni dans leur dépliant de leur exposition temporaraire Sabena, ni dans leur tarification affichée à la caisse d’entrée, une information utile à l’usager.
Et il s’agit pourtant d’une information qui rend la visite pour le même prix plus attractive pour le public, ce qui permettrait peut-être de vendre davantage de tickets.
L’absence de la mention de cette information constitue donc en plus, selon moi, une erreur commerciale, de la part des MRAH.
Il n’est donc pas indiqué (à l’exception du site internet: http://www.kmkg-mrah.be/fr/expositions-1) que l’achat du ticket de l’exposition temporaire Sabena (à 8 euros) donne droit à visiter également le fond permanent du Musée du Cinquantenaire (dont l’entrée coûte 5 euros).
Cette information est utile notamment pour la planification du temps de visite du public: sachant qu’il y a tant à découvrir, il pourrait décider de consacrer non pas une demie journée mais une journée entière à sa visite des MRAH, et ceci pourrait, de plus, lui donner envie de prendre son repas de midi dans votre restaurant! (...)”.
- Réponse de Michel Draguet: “À propos des tickets d’entrée aux expositions temporaires: l’achat d’un billet d’entrée pour les expositions temporaires donne également accès à nos collections permanentes. Il est vrai que cela n’était pas mentionné dans la brochure “Sabena” ni sur les tarifs affichés à proximité de la caisse. Pour les expositions temporaires futures, notre service Communication veillera à ce que cette information effectivement importante pour le visiteur soit clairement mentionnée dans tous les supports promotionnels et dans les tarifs (...)”.
Par contre, que pensez-vous de la réponse apportée à la seconde plainte? Ubuesque?
- Plainte 2: “Monsieur le Directeur, je m’étonne du manque de solidarité de votre musée à l’égard du Musée royal de l’Armée, proche géographiquement de votre institution.
Dans votre exposition “Sabena”, il n’est nullement indiqué, qu’à un jet de pierre, il existe un musée dont l’entrée est gratuite tous les jours et qui expose de très nombreux avions et d’autres traces de la Sabena http://www.klm-mra.be/klm-new/frans/main01.php?id=menu_links/luchtvaart
Par contre, au Musée royal de l’Armée, dans sa section Sabena, il est clairement annoncé l’existence de votre exposition payante (8 euros).
Il nous semble que l’attitude des MRAH n’est pas solidaire vis-à-vis de cet autre musée fédéral, mais surtout qu’elle constitue un manque d’information utile à proposer à ses propres visiteurs (d’autant plus que votre exposition, à mon humble avis subjectif, est loin d’être exhaustive, et que le complément de découvertes possibles au Musée royal de l’Armée pourrait rassasier utilement le visiteur).
L’exposition Sabena se déroulant jusqu’au 26 février prochain, pourriez-vous m’indiquer à quelle date votre oubli sera réparé?”.
- Réponse de Michel Draguet: “Le Musée du Cinquantenaire essaie de développer un maximum de synergies avec d’autres institutions muséales, fédérales ou autres. Nous avons dans ce cadre d’excellents rapports avec nos collègues du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire et les collaborations et échanges promotionnels avec cette institution sont nombreuses: mise à disposition réciproque de brochures, nocturnes communes organisées sous l’égide du Conseil bruxellois des Musées, lien vers le site du Musée de l’Armée sur notre propre site Internet (dans la rubrique lien et sur la page consacrée à l’exposition Sabena), etc. On ne peut donc pas accuser les MRAH de manquer de solidarité avec le MRA.”.
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