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[Consoloisirs] 7 infos de Bernard Hennebert

Par L'informateur • Les autres nouvelles • Mercredi 26/05/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

SOMMAIRE
 
1: Urgent: votez ce mercredi avant minuit
2: Dimanche 6 juin, rendez-vous à 13H00
3: Deux infos instructives
4: Les “petits” et les “grands”
5: RTBF: Une très bonne initiative (mais...)
6: “Nos enfants (non) chéris” par la RTBF
7: Très mauvais signe: l’équipe de “Bla-Bla” réaffectée à d’autres tâches
 
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1: Urgent: votez ce mercredi avant minuit
 

Cela ne va vous prendra que quelques minutes. Attention, vous devez voter avant ce mercredi minuit.

Consoloisirs.be vient de créer le Prix “Croûte & Chef d'Œuvre”.

Le Prix "Chef d'Œuvre" récompense une nouvelle "pratique" mise en place par un ou plusieurs musées belges pour mieux respecter le public.

À l'inverse, le Prix "Croûte" stigmatise une attitude peu respectueuse envers les visiteurs.

Pour chacun de ces deux Prix, vous devez sélectionner une parmi trois propositions.

Les voici: http://www.consoloisirs.be/musees/prix.html

Parmi les premières réactions: outre un article dans “Le Soir”, vos commentaires.

Caroline nous écrit: “Bravo pour cette initiative pertinente et rigolote (un bien beau nom pour un concours!)”. Claude: “Merci d'exister”. Et Anouck: “Je suis enthousiaste pour participer à ce vote! Car c'est une élection intelligente et il faut féliciter ceux qui font bien les choses, et ne pas hésiter non plus à montrer à certains qu'il y a moyen de mieux faire!”. Etc.

 

 

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2: Dimanche 6 juin, rendez-vous à 13H00
 
Pour notre 23ème visite d’un musée gratuit le premier dimanche du mois, nous découvrirons deux musées ixellois (il ne faut pas réserver).
 
Rendez-vous, ce dimanche 6 juin à 13H00 précises, à l’entrée du Musée Antoine Wiertz, au 62, rue Vautier (proche de la Gare du Luxembourg; au Musée des Sciences Naturelles, suivez le fléchage). L’horaire est strict car nous devrons entrer ensemble.
 
L’atelier du peintre romantique est à nouveau accessible après deux ans de travaux.
Il appartient à l’´État qui l’avait financé et abrite, sous une imposante verrière, toiles gigantesques ou petits formats: “La révolte des enfers contre le ciel”, “Faim, folie et crime”, etc.
Un récent numéro “Les plus beaux musées d’Europe” de la fameuse revue française “Géo” lui consacre 2 pages, le considérant comme “un musée culte de Bruxelles”.
 
Après une promenade (libre) d’une dizaine de minutes (Chée de Wavre, Rue du Viaduc, Rue Van Aa), nous nous retrouverons à 15H00 précises dans le hall du Musée d’Ixelles, au 71, rue Jean Van Volsem.
Nous pourrons découvrir un nouvel accrochage de la très riche collection permanente centrée sur la peinture du XIXe et du XXe: Théo Van Rysselberghe, Rik Wouters, Constant Permeke, René Magritte... Ainsi qu’une collection complète des affiches de Toulouse-Lautrec (la dernière du lot ayant été acquise assez récemment).
 
De plus, cet été, le musée expose la quasi totalité de sa collection de photographies d’artistes de la deuxième moitié du XXème siècle jusqu’à nos jours.
 
Ce musée innove en proposant, chaque dimanche, la présence de deux historien(ne)s de l’art qui répondent aux questions des visiteurs. Infos: www.museedixelles.be
 
Après la visite, nous irons boire le verre de l’amitié (payant) dans un des nombreux bistrots ixellois.
 
 
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3: Deux infos instructives
 
Le mois dernier, Consoloisirs a visité le Château de Seneffe, son musée de l’Orfèvrerie et son parc. L’administrateur délégué du musée, le sénateur Philippe Fontaine (MR), nous a accueilli et a notamment convenu qu’il n’avait pas toujours été favorable à la “gratuité du premier dimanche”, ayant d’abord été trésorier du “Château”! Mais il avait évolué. Aujourd’hui, il en est un franc partisan et surtout souhaite que la Communauté française s’attache davantage à la médiatisation de celle-ci. Sinon, à quoi servirait-elle?
Il veut aussi que l’on arrive, au niveau fédéral, à une uniformisation de gratuités. Le 1er mercredi, le dernier mercredi, le 1er dimanche, etc.: les gens ne s’en sortent plus!
Il faut se mettre à table pour en discuter.
 
Ce jour-là, Marie-France Blondiau, qui était à l’accueil du Musée, nous a donné deux informations particulièrement positives:
 
1: Désormais, de plus en plus de gens viennent le premier dimanche du mois en sachant que ce jour est gratuit.
Cette évolution semble coïncider avec la naissance du guide des musées gratuits, la seule liste existant actuellement:
 
2: Depuis novembre dernier, Télémoustique est le seul journal “grand public” qui a décidé d’informer ses lecteurs de la gratuité du “premier dimanche”, mois après mois, par un encadré dans son supplément Mosquito qui met, à chaque publication, un musée différent à l’honneur, grâce aux infos transmises par Consoloisirs à sa rédaction.
Le texte concernant le Musée de Seneffe aurait, selon Marie-France Blondiau, fait venir un quart du public, ce dimanche-là (soit environ 25 personnes sur une centaine de visiteurs).
 
Compte-rendu et quelques photos de Robert Van Wassenhoven:
 
 
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4: Les “petits” et les “grands”
 
Voici ma question posée à l’invité écolo de “Matin Première” (RTBF) du vendredi 21 mai 2010: “Jacky Morael peut-il nous dire si les membres écolos du conseil d'administration se sont opposés ou non à la demande de la rédaction de la RTBF de pouvoir organiser des débats où un ou plusieurs petits partis pourraient débattre avec un ou plusieurs des 4 grands partis? Et pourquoi ce positionnement?
Considère-t-il ou non comme une ingérence dans le travail journalistique la décision négative du CA de la RTBF à ce sujet?
Mr Philippot a déclaré publiquement que pareil débat était impossible. Qu'en pense Mr Morael, lorsqu'on voit que ce type de débat est bien programmé par une chaîne étrangère, à savoir RTL TVI délocalisée au Grand Duché?
Je n'appartiens pas à un parti précis. Je tente ici de défendre une information la moins partiale possible pour les usagers de l'audiovisuel public”.
 
 
Bertrand Henne, le journaliste qui anime cette rubrique interactive, a sélectionné et résumé cette question d’une façon fort honnête à l’antenne. C’était le matin même du jour où le “Comité permanent” du Conseil d’Administration évolua dans sa décision, suite à une nouvelle présentation de ce débat un peu particulier par la rédaction ertébéenne à sa direction.
 
Il est vrai que, durant les jours qui précédèrent, la presse écrite se fit l’écho du refus du Conseil d’Administration, qu’internet bouillonna de messages sur cette thématique qui mettait à mal les quatre “grands” partis, et qu’une avalache de courriels désapprobateurs parvinrent à la direction du service public, dont de très nombreuses lettres de militants ou sympathisants du PTB (Parti du Travail de Belgique).
 
Deux jours plus tard, le dimanche 23 mai, la RTBF a bien consacré son “Mise au point” à un débat qui permettait la confrontation d’idées entre des représentants des quatre “grands” partis et de quatre plus “petits”.
 
Il reste désormais à affiner et à graver cette évolution démocratique dans le texte du prochain contrat de gestion de la RTBF.
 
Pour plus d’information, voici le dispositif prévu par la RTBF pour organiser ses émissions de la présente campagne électorale:
 
Voici les critiques de ce dispositif par les “petits partis”:
 
 
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5: RTBF: Une très bonne initiative (mais...)
 
Il convient, par ailleurs, de féliciter la RTBF pour une autre initiative. Durant cette campagne électorale, entre le 25 mai et le 11 juin, son “12 minutes” en soirée sera prolongé par la diffusion de l’émmision “Ter Zake” de la VRT, sous-titré.
 
Mais la bataille du sous-titrage à la RTBF n’est pas gagnée pour autant.
 
Pour rappel, le Président du Conseil d'administration de la RTBF (à l’époque, c’était Jean-François Raskin, CDH) avait annoncé, le 18 février 2009, que, dès avril 2009, le sous-titrage des interviews en néerlandais serait effectif dans les reportages des JT de la RTBF, et qu’il faudrait attendre le mois d'octobre 2009 pour que les interventions en anglais reçoivent enfin le même traitement.
 
Plus d’un an plus tard, cette décision pourtant officielle n’est appliquée que très sporadiquement.
 
Aussi, la Ministre Fadila Laanan a été réinterpellée sur le suivi de ce dossier, ce 11 mai 2010, par André du Bus de Warnaffe, parlementaire CDH. Il a actualisé sa demande en fonction de l’actualité: “Je pense ne pas me tromper en affirmant que la généralisation de cette mesure, avec les élections qui s’annoncent, pourraient être utile à la bonne compréhension des revendications politiques des autres Communautés”.
 
Comme l’indique Le Soir du 14 mai 2010: “ (...) la Ministre lui a répondu brièvement: cette adaptation coûte 50.000 euros et on ne les a pas, ni le personnel nécessaire”.
 
Normal que la RTBF soit quasi exsangue! Quand elle se réaventure pour la ennième fois dans des émissions de divertissement facile, chères à produire, qui font un flop car ne correspondant pas à son “public naturel”, comme ce sinistre “Y-a pas pire animal”.
 
On investit soit dans les paillettes pour tenter de trouver, en vain, un public qui intéresse les annonceurs... soit on privilégie le long terme en concrétisant cette demande justifiée de la société civile et pour laquelle on a déjà depuis si longtemps fixé une échéance précise publiquement... Tout est affaire de priorité, de court ou de moyen terme.
 
Je vous conseille donc de rejoindre sur facebook les 7.700 personnes du groupe “Pour le sous-titrage plutôt que le doublage à la RTBF et sur RTL-TVI”.
 
Et de signer la pétition axée sur ce même thème: http://3675.lapetition.be/et en lire ses commentaires éloquents.
 
 
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6: “Nos enfants (non) chéris” par la RTBF
 
À cause de la diffusion d’événements sportifs, Les Niouzz de la RTBF sont chassées, depuis le 24 mai et jusqu’à la fin de cette saison, de leur case de 17H00 sur La Deux.
 
Le service public doit donc faire le choix de programmer ce journal télévisé quotidien des enfants, soit sur La Une, soit sur La Trois.
 
C’est La Trois qui a été choisie et cette option est, pour le moins, irrégulière, voire illégale.
En effet, la RTBF doit rendre accessible ce programme à un maximum de public. Il ne peut donc actuellement n’être programmé que sur La Une ou La Deux. Car La Trois n’est captée, pour le moment, que par environ 15% des télespectateurs belges (selon le chiffre cité par La Dernière Heure, mais si c’était 40% ou 70%, le problème resterait identique). La direction de la RTBF confisque donc sciemment à une partie, sans doute très importante, de son public potentiel un programme typiquement de service public et qui coûte cher à produire, une émission dont le contenu est remarquable et constitue un de ses fleurons.
 
Jean-Paul Philippot, l’administrateur général de la RTBF, en est d’ailleurs fan, et depuis longtemps: “...Bien avant ma candidature à la RTBF, je trouvais remarquable, intelligent, accessible, ce JT pour enfants. Il crée les conditions d’un dialogue sur l’actualité avec mes deux filles...” (Le Soir, 8 juin 2002).
 
Le porte-parole de la RTBF vient de reconnaître implicitement ce carcan d’audience.
Il a déclaré à La Dernière Heure du 22 mai 2010, tentant d’allumer un contre-feu: “La bonne question n’est pas de savoir si la RTBF a le droit de programmer “Les Niouzz” sur “La Trois” alors que peu de gens y ont accès, mais de savoir pourquoi si peu de gens y ont accès”. Il est vrai que plusieur câblo-distributeurs, jusqu’à présent, n’ont pas relayé cette chaîne, mais tant qu’il n’y aura pas une évolution concrète de cette situation, la RTBF ne peut pas considérer La Trois comme étant accessible à l’ensemble du public.
On ne comprend pas pourquoi la direction de la RTBF n’ait pas choisi plutôt le créneau quotidien de 17H10 sur La Une. Les Niouzz pourraient aisément prendre la place d’une série française qui s’intitule justement “Nos enfants chéris”, programmation non prioritaire, en terme d’esprit et d’obligation de “service public”.
 
Ce serait un choix d’autant plus judicieux qu’un des intérêts secondaires des Niouzz, selon les dires de l’équipe qui le réalise, est d’être fort apprécié depuis toujours par un public complémentaire à celui des enfants: nombre de personnes âgées qui décodent mieux les enjeux de l’actualité au travers de cette émission plutôt qu’en suivant le JT de 19H30. Or, ce public est assidu de La Une, à cette heure-là.
 
Alors pourquoi ce choix absurde? Il ne faut pas oublier que la règle “des 5 minutes” s’applique aux Niouzz: pas de publicité, ni de sponsoring durant les 5 minutes qui précèdent ou suivent les programmes destinés aux enfants, en radio et en télé à la RTBF (rien de semblable n’est prévu sur internet).
Sans doute la RTBF ne tient-elle pas à perdre quelques minutes de pub sur sa chaîne de grande audience. Elle préfère donc sacrifier sa “mission” de service public et même naviguer dans l’illégalité.
Les amendes éventuelles qui pourraient lui être infligées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) sur constat du reniement des termes de son contrat de gestion ne risquant probablement pas d’être dissuasives en terme financier.
Une solution plus radicale serait que les parlementaires et la Ministre de l’Audiovisuel Fadila Laanan s’inquiètent, de préférence au plus vite, et que les represent ants des quatre “grands” partis qui constituent le conseil d’administration de la RTBF, exercent leur devoir de veiller à l’intérêt collectif.
 
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7: Très mauvais signe: l’équipe de “Bla-Bla” réaffectée à d’autres tâches
 
Décidément, le public “enfants” de la RTBF est particulièrement mal traité.
 
Il y a quelques mois, nous vous avions annoncé que la direction de la RTBF avait décidé d’interrompre les enregistrements des séquences de Bla-Bla, et de rediffuser d’anciens épisodes jusqu’à la fin de la présente année scolaire. Il s’agit probablement d’une condamnation à mort qui n’ose s’énoncer clairement.
 
Suite à de nombreux articles parus dans la presse et la création d’un groupe “Sauvons Bla-Bla” sur facebook qui, en quelques semaines, rassembla près de 3.500 amis de la marionnette subversive, la RTBF annonça que sa décision n’était pas encore prise et que, pour en savoir davantage, il fallait attendre la confection des “grilles” pour la rentrée de septembre 2010.
 
En attendant, l’équipe qui scénarisait, mettait en scène, animait et filmait Bla-Bla a été dissoute discrètement, et ses membres, réaffectés à d’autres tâches.
 
Si certains parlementaires, si certains journalistes de la presse écrite, si les associations familiales ou de parents, si les enfants, leur famille et les enseignants souhaitent “sauver Bla-Bla”, c’est maintenant qu’ils doivent questionner la direction de la RTBF sur ses projets. En juillet ou en septembre prochain, il sera trop tard.