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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
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Commentaire d'un riverain: pour M; Anciaux, la Wallonie, c'est l'étranger

sur le plateau de l'émission de "Zevende Dag"

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Lundi 22/11/2004 • 1 commentaire • Version imprimable

Madame, Monsieur les Ministres ou décideurs, Permettez-moi de commencer par une anecdote qui s'est déroulée ce dimanche sur le plateau de l'émission de "Zevende Dag". Un ministre de la région flamande en charge des sports à sous forme de boutade considérer que Charleroi, c'était "l'étranger". Journaliste: Vous êtes ministre des sports ? Mais connaissez-vous quelque chose dans ce domaine ? Ministre: "Non, pas vraiment mais je connais des experts qui m'entourent.... Journaliste: "Qui est par exemple le premier de championnat de Basket ? Ministre: Je ne sais pas... Oostende ? Journaliste: Non, Charleroi ! Ministre: Ah mais c'est une équipe wallonne, c'est pour çà (que je ne savais pas)... C'est l'étranger hé...hahaha. On pourrait en rire aussi... sauf que ce Ministre c'est M. Bert Anciaux ! On pourrait aussi transcrire ces propos dans la gestion de son précédent dossier au Fédéral. Vous êtes Ministre de la mobilité et des transports, mais connaissez-vous quelque chose dans ce domaine ? Non, mais j'ai des experts qui m'entourent (et qui défendent mes intérêts). Où allez-vous disperser les vols ? Bien en Wallonie hé... C'est l'étranger ! Une boutade a toujours un fond de vérité, mais les milliers de plaignants du Plan de dispersion Anciaux ne rigolent pas ! "Onbespreekbaar" ont-ils dit tous en coeur et vous êtes à la table du forum communautaire pour BHV . N'est ce pas le lieu où le dossier du Plan de dispersion pourrait ce débattre aussi ? J'ai beaucoup d'amis et/ou de collègues de travail dans le Nord du Pays! Nous (francophones) travaillons pour VIVRE dans un environnement de qualité et ou le repos familial et hebdomadaire est sacré... c'est notre culture latine ! Si la Flandre veut transformer sa région en gigantesque usine, parce que vivre pour TRAVAILLER c'est plutôt dans leur culture, que ce soit dans le respect des autres régions bruxelloise et wallonne. (Encore absente dans ce dossier !) Cette différence d'objectif de vie justifie t-elle la demande de toujours moins de solidarité et/ou de plus d'autonomie des régions ? Si le choix est fait en Flandre que l'autre c'est "l'étranger" qui ne doit pas vivre aux crochets de son propre peuple, je crains que le "belang" de la région du Nord devienne de plus en plus pressant...... Ce n'est plus un système fédéral de coopération... mais une lutte entre les communautés pour dépasser (vaincre ?) l'autre. Tout ceci au coeur du rêve européen d'une société multi-culturelle de solidarité entre les régions ! SVP, Réagissez face à ces agressions permanentes et faîtes évaluer le Plan de dispersion de manière scientifique par des experts reconnus et partout où le bruit est "ressenti" comme nuisant. Merci de m'avoir lu et entendu EV de Perwez


Commentaires

Le rêve de solidarité entre les régions... par Claude Thayse le Mardi 23/11/2004 à 09:29

Les Wallons et les Bruxellois francophones dont les ancêtres ont fait vivre avec courage ce pays qu’ils n’avaient pas voulu semblent se réveiller tout doucement tout en s’accrochant aux bribes de leur rêve de solidarité entre les régions !

On sait, depuis le début, que le fédéralisme appliqué trop tard, trop mal, ne pouvait être qu’un pis-aller donnant à la société belge l’impression de survivre.

Les propos de Monsieur Anciaux (un des hommes les plus populaire de Flandre) ne sont pas anodins. Ils reflètent la réalité de l’esprit de la majorité des flamands. Ne nous accrochons pas à l’illusion des « bons » Flamands qui disent le contraire, ils votent tous, en fin de compte, pour les mêmes idées...
La Flandre se voit bien en un Etat souverain. Elle est presque prête

Presque ?

Oui, presque. Elle prélève, en parasite, tout ce qu’elle peut songeons simplement, à titre d’exemple à la répartition des investissements SNCB entre la Flandre et la Wallonie pour les prochaines années (500 millions d’€ pour la Flandre et 100 millions pour la Wallonie). Alors que l’on connaît le délabrement des installations chez nous. Mieux, en début d’année, le ministre fédéral des Entreprises publiques, a annoncé que le fédéral ne paiera plus pour la SNCB au-delà de 2007. En 2007 la Flandre sera équipée. Pas la Wallonie…
Ce n’est que la répétition de ce qui s'est produit au cours des 30 dernières années dans d'autres secteurs. Citons simplement la sidérurgie, le Fond des routes, les voies navigables, les bâtiments scolaires, l’épuration de la Meuse en échange d’un canal quelque part près d’Anvers... La Flandre se sert d’abord avec l’argent de tous, nous devons nous autofinancer ensuite.

Ou, presque. Elle se débarrasse maintenant de ses nuisances.
Le bruit des avions, c’est maintenant, hier, c’était les déchets toxiques. Et demain ?

Les quatre partis traditionnels semblent bien n'avoir retenu aucune leçon de l'histoire récente... André Antoine, après avoir mené l’opposition sur les bancs du Parlement wallon, vient de s’apercevoir que « ses amis flamands », comme il dit, sont en train de pomper tout l’argent de la SNCB !

Nous sommes un peu dans la position du conjoint qui jusqu’au moment où le divorce sera prononcé, continue à croire à la pérennité du couple. La Belgique solidaire (qui n’a jamais existé que dans un sens) est morte. Ouvrons les yeux !

Claude Thayse