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CLIMAT - Piéger le gaz carbonique dans une forêt de béton

Par L'informateur • Les autres nouvelles • Samedi 24/12/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

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[  Date: 2011-12-20]

Grâce à des tubes microscopiques qui absorbent le dioxyde de carbone de l'air, des zones inadaptées à la plantation d'arbres pourront servir à réduire la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère, même en l'absence d'arbres.

Une équipe de chercheurs innovants de l'université d'Édimbourg au Royaume-Uni estime qu'une unité d'un mètre carré de ces petits tubes pourrait absorber la même quantité de dioxyde de carbone que 10 arbres de taille moyenne.

Les chercheurs du projet NANOTUBES FOR CARBON CAPTURE espèrent que des versions plus grandes de ces unités seront placées près des routes afin de faire un meilleur usage des surfaces inutilisées et de contribuer à réduire l'impact carbone.

Environ la moitié des émissions de CO2 provient de petites sources dispersées et des transports. S'il était possible de mettre au point un petit dispositif demandant peu de maintenance pour un usage familial ou les centrales locales chaleur-électricité, on avancerait considérablement vers les objectifs de protection de l'environnement. L'un des principaux problèmes est de réaliser un matériau capable d'adsorber efficacement le CO2 et de le relâcher pour être stocké ou utilisé.

«D'une certaine façon, l'unité se comporte comme un arbre artificiel», comment le professeur Campbell, directeur du projet. «L'avantage majeur est bien entendu de pouvoir l'utiliser dans les zones urbaines où il est impossible de planter des arbres.»

Le professeur Campbell continue en expliquant le fonctionnement de ces tubes:
«Le matériau a été spécialement conçu à l'échelle nanométrique pour être très poreux, afin d'adsorber autant de dioxyde de carbone que possible (...) Un point critique est de régler la chimie des tubes pour qu'ils n'adsorbent que le gaz carbonique de l'air, sans extraire également la vapeur d'eau, par exemple.»

Chaque tube mesure environ 1 micromètre de long et 1 nanomètre de diamètre (soit un millionième et un milliardième de mètre). Ils sont faits de carbone pur greffés de quelques groupes chimiques pour attirer et piéger le CO2. Une fois saturés en gaz, les tubes seront régénérés par une courte impulsion de chaleur provenant d'une source d'énergie renouvelable (comme une cellule solaire), et le gaz carbonique sera concentré et stocké dans de petits réservoirs. Les chercheurs proposent de changer régulièrement ces réservoirs dans le cadre d'un planning de collecte.

Les réservoirs pleins seraient alors transportés vers un site spécial où le gaz carbonique est emmagasiné avant d'être stocké en profondeur via un système de capture et de stockage. Une autre possibilité est de le convertir en produits chimiques à valeur ajoutée à l'aide de réactions catalytiques innovantes.

L'étape suivante du projet consistera à présenter au marché une unité brevetable, dans les cinq années qui viennent. Le projet devrait s'achever en avril 2012.

Pour plus d'informations, consulter:

Université d'Édimbourg:
http://www.ed.ac.uk/home