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CLIMAT - Mesurer les émissions de gaz à effet de serre: deux nouveaux projets financés par l'UE

Par L'informateur • Les dossiers environnementaux • Mardi 20/12/2011 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

[ Date: 2011-12-14]

Deux nouveaux projets financés par l'UE visant à étudier la façon de mesurer les gaz à effet de serre viennent de débuter.

Le premier, intitulé AMITRAN («Assessment methodologies for ICT in multimodal transport from user behaviour to CO2 reduction») vise à étayer les estimations d'émissions de CO2 (dioxyde de carbone) en développant une méthodologie permettant d'évaluer l'impact des TIC (technologies de l'information et de la communication) et des STI (systèmes de transports intelligents) sur les émissions de CO2 du secteur des transports.

Le projet AMITRAN, qui rassemble des partenaires de Belgique, d'Allemagne, d'Espagne, des Pays-Bas et de Roumanie, a reçu 1 900 000 euros de financement au titre du thème TIC du septième programme-cadre (7e PC).

Les mesures des TIC peuvent aider à réduire les émissions de CO2 du secteur des transports et à le rendre plus efficace, ainsi qu'à renforcer sa sécurité, à gérer la demande en transports, à garantir la fiabilité du transit et à améliorer le flux du trafic. L'utilisation des TIC dans les transports comprend son application dans des systèmes de navigation et d'informations sur les voyages, des suggestions d'itinéraire et d'assistance aux conducteurs pour adopter des comportements plus écologiques sur la route, des systèmes de logistique et de gestion des flottes ainsi que l'introduction progressive de feux de signalisation optimisés aux jonctions, la réservation de places de parking et le paiement des péages.

Le coordinateur du projet AMITRAN, Gerdien Klunder, de l'organisation néerlandaise pour la recherche en sciences appliquées (TNO), expliquait le contexte du projet: «Les STI sont un domaine en pleine croissance dans lequel de nombreuses technologies et applications sont en cours de développement, et quelques-unes sont déjà sur le marché. Pourtant, il n'existe aucune méthodologie cohérente permettant aux scientifiques d'estimer le potentiel des émissions de CO2 qui pourraient être réduites grâce à ces technologies; et cette information est extrêmement importante pour les décideurs, par exemple, dans le contexte des conventions sur le changement climatique.»

Han Zwijnenberg, un autre chercheur de TNO, ajoutait: «Il existe des modèles de trafic et d'émissions qui couvrent divers aspects du système de mobilité, mais les interfaces entre eux sont problématiques. AMITRAN s'assurera que les modèles puissent 'communiquer' entre eux afin de fournir une analyse globale détaillée, complète et précise des réductions d'émissions.»

Le résultat final du projet sera une liste de contrôle et un manuel à disposition du public pouvant être utilisés pour de futurs projets. Ils serviront de référence dans l'évaluation des avantages des STI en termes de réductions d'émissions de CO2 pour le transport de passagers ainsi que pour le transport routier, ferroviaire, et de marchandises par voie fluviale.

Cependant, alors que le CO2 attire toute l'attention des médias, ce sont les effets nuisibles des gaz à effet de serre dont il faut s'occuper de toute urgence. Ainsi, une autre initiative financée par l'UE oeuvre à obtenir des mesures précises des gaz à effet de serre tels que le méthane et le protoxyde d'azote, (également appelé oxyde nitreux).

INGOS («Integrated non-CO2 greenhouse gas observation system») est financé à hauteur de 8 millions d'euros au titre du thème «Infrastructures» du 7e PC et rassemble des institutions partenaires de 14 pays participants, à savoir la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, l'Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni.

Jusqu'ici, les statistiques pour ces gaz à effet de serre ont été principalement basées sur des estimations. INGOS visait à fournir des mesures réelles des émissions dans les pays participants.

Des mesures seront menées à partir de tours, de pics, de pylônes et d'autres points intéressants en Europe, et le réseau travaillera également avec des modèles informatiques pour donner une image précise de la façon dont elles sont émises et de leur quantité.

Le lancement de ces deux nouveaux projets montre les mesures précises de tous les gaz à effet de serre, qu'elles concernent ou non les artères de transport d'Europe, sont essentielles pour atteindre les objectifs européens en matière d'action sur le climat. AMITRAN et INGOS visent à faire progresser la recherche dans l'un des domaines les plus complexes auquel est confrontée l'Europe aujourd'hui.

La Commission européenne a proposé l'objectif ambitieux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports de 60% pour la période 1990-2050. Cependant, avec les émissions actuelles du secteur des transports qui sont 27% plus élevés que les niveaux de 1990, il reste beaucoup à faire.

Pour de plus amples informations, consulter:

ERTICO-ITS Europe:
http://www.ertico.com/

Risø National Laboratory for Sustainable Energy:
http://www.risoe.dtu.dk/