Mots-clés : Circulation automobile, Région wallonne
Liège, Belgique — Greenpeace se félicite de la mise au frigo du dossier CHB qui concerne la liaison autoroutière Cerexhe, Heuseux, Beaufays et espère que ce choix n'est pas uniquement un choix « par défaut » renvoyant à une impossibilité budgétaire. Il est essentiel de continuer à refuser les investissements publics qui pourraient à terme torpiller les efforts entrepris pour lutter contre les changements climatiques.
Greenpeace a démontré pendant toute la période pré-électorale que la mobilité constitue un terrain privilégié pour concrétiser cet impératif.
Un coup de sonde pré-électoral avait également permis d'affirmer que les partis francophones voyaient d'un bon œil l'abandon de projets d'infrastructures routières lourds comme l'élargissement du Ring de Bruxelles (patronné par la Région flamande) mais s'accrochaient à des dossiers comme celui du chaînon Cerexhe, Heuseux, Beaufays. L'Olivier semble, sur ce point, être parti d'un bon pied.
La liaison CHB - qui n'aurait résolu aucun problème de mobilité en région liégeoise - en aurait constitué un faux pas considérable en matière de climat. La décision figurant dans l'accord gouvernemental signé ce 12 juillet par les responsables wallons est de bonne augure. Il ne s'agit toutefois que d'une 'mise au frigo' du dossier pendant la nouvelle législature. Pour pouvoir enterrer définitivement le projet, une étape reste nécessaire et concerne la modification de la zone de
réservation.
Si le dossier CHB devait resurgir dans cinq ans, cela indiquerait clairement que nos dirigeants gèrent la Wallonie avec de vieux réflexes et sans compréhension réelle du monde d'aujourd'hui. Greenpeace espère dès lors que l'équipe qui prend les commandes en Wallonie anticipera l'impact du futur accord sur le climat qui se négociera en décembre, à Copenhague et évitera de relancer des machines à CO2 comme un tronçon supplémentaire d'autoroute.
Les actions menées par Greenpeace en avril et mai dernier visaient à mettre évidence "les nombreuses alternatives au tout à la voiture" : renforcement des transports en commun, révision de la fiscalité sur les voitures, refonte du régime des voitures de société... Les pistes pour réconcilier mobilité et climat ne manquent pas et aucune n'exclut 'le volet économique'.
Un coup de sonde pré-électoral avait également permis d'affirmer que les partis francophones voyaient d'un bon œil l'abandon de projets d'infrastructures routières lourds comme l'élargissement du Ring de Bruxelles (patronné par la Région flamande) mais s'accrochaient à des dossiers comme celui du chaînon Cerexhe, Heuseux, Beaufays. L'Olivier semble, sur ce point, être parti d'un bon pied.
La liaison CHB - qui n'aurait résolu aucun problème de mobilité en région liégeoise - en aurait constitué un faux pas considérable en matière de climat. La décision figurant dans l'accord gouvernemental signé ce 12 juillet par les responsables wallons est de bonne augure. Il ne s'agit toutefois que d'une 'mise au frigo' du dossier pendant la nouvelle législature. Pour pouvoir enterrer définitivement le projet, une étape reste nécessaire et concerne la modification de la zone de
réservation.
Si le dossier CHB devait resurgir dans cinq ans, cela indiquerait clairement que nos dirigeants gèrent la Wallonie avec de vieux réflexes et sans compréhension réelle du monde d'aujourd'hui. Greenpeace espère dès lors que l'équipe qui prend les commandes en Wallonie anticipera l'impact du futur accord sur le climat qui se négociera en décembre, à Copenhague et évitera de relancer des machines à CO2 comme un tronçon supplémentaire d'autoroute.
Les actions menées par Greenpeace en avril et mai dernier visaient à mettre évidence "les nombreuses alternatives au tout à la voiture" : renforcement des transports en commun, révision de la fiscalité sur les voitures, refonte du régime des voitures de société... Les pistes pour réconcilier mobilité et climat ne manquent pas et aucune n'exclut 'le volet économique'.