Olivier Rogeau, dans un article publié aujourd'hui dans Le Vif (pas de lien disponible) fait le point sur: le [feuilleton interminable. Au scénario toujours plus emberlificoté, avec ses premiers rôles et ses figurants. Dans le désordre : des ministres fédéraux et régionaux plus ou moins concernés, des juges francophones et néerlandophones prenant des décisions contradictoires, des experts en aéronautique, des pilotes, des contrôleurs aériens, des riverains... ]

Il insiste sur l'avis du Conseil d'état qui [serait « globalement positif » d'après Jan Cornillie, chef de cabinet du ministre, mais, selon d'autres sources, ]qui[ serait plutôt un avis « mitigé».] et de rappeler comme d'autres de ses confrères la volonté de bétonnage du plan de dispersion de Landuyt et surtout de son contreversé chef de cabinet Jan Cornillie, un plan de dispersion qui est contesté par des riverains, le chef des contrôleurs aériens de Zaventem et par l'association des pilotes belges (BeCA).

Et puis [de plus en plus de voix, du côté francophone, réclament un retour au plan d'utilisation des pistes qui prévalait avant l'adoption du plan de dispersion. Ce qui, d'après la Région bruxelloise, devrait provoquer moins de conflits.]. Des voix pas seulement francophones dirions-nous en nous référant entre autres aux prises de position d'associations flamandes à l'est de l'aéroport.

Le journaliste évoque également les possibilités de solutions[« Il existe pourtant des solutions simples pour limiter les niveaux de bruit et réduire considérablement le nombre de personnes survolées », note un expert. Mais Landuyt ne veut pas entendre parler des pistes de réflexion lancées par Bruxelles et le service de médiation de l'aéroport. Quelques-unes de ces propositions auraient pourtant soulagéà la fois la capitale, les communes flamandes et celles du Brabant wallon, elles aussi touchées par les nuisances des avions depuis l'application du plan de dispersion.] La réduction du bruit à la source en est un bon exemple.

Interrogé, le médiateur francophone de l'aéroport, rappelle que [« Seule une autorité de contrôle indépendante, disposant d'un budget propre, permettrait de surveiller les compagnies aériennes et les organismes qui gèrent le trafic» et pas un IGNS qui n'aurait aucun pouvoir de contrainte et [pour objectif la « stabilisation » du bruit, non sa réduction.]

Et Olivier Rogeau de conclure qu'il [semble se confirmer le scénario selon lequel certains, au Nord, refusent toute solution de compromis équilibrée pour que le dossier des nuisances sonores puisse servir de monnaie d'échange lors des négociations institutionnelles de 2007, quand la Flandre ressortira du frigo une autre bombe à retardement : la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde.]

Nous publierons prochainement la suite de cet article "Le jeu des acteurs politiques"

politique trop de bruit en brabant