« Irréaliste, fantasque et inapplicable... » Ce sont les mots de la Région bruxelloise pour qualifier la dernière proposition de plan de répartition des avions, dans l'épineux dossier du survol de Bruxelles et de sa périphérie. La dernière séance de négociations entre les ministres bruxellois, flamands et fédéral remonte à près de 10 jours. Et elle s'était achevée sur une impasse. Ce lundi, Bruxelles réagit et à la Région bruxelloise, on n'aime pas le dernier document proposé par le ministre fédéral de la Mobilité. « Ce que Renaat Landuyt propose, c'est un recul inacceptable, dit Bruxelles. Un plan qui réduirait la sécurité, qui ne résoudrait pas l'instabilité juridique actuelle, et qui serait difficilement applicable sur le terrain. » Et de conclure : « avec ce texte on n'est plus dans une discussion saine et rationnelle. »

Après 10 jours à attendre en vain une nouvelle proposition, les négociateurs bruxellois ont réagi. Dans une lettre, Charles Picqué et Evelyne Huytebroeck demandent au Gouvernement fédéral d'entrer dans l'arène. Les ministres fédéraux sont invités à se prononcer sur les dernières idées de leur collègue et médiateur Renaat Landuyt.

Si l'équipe de Renaat Landuyt invalide son plan, Bruxelles ne sera pas seule à l'avoir récusé. Si le Gouvernement fédéral approuve le texte, au contraire, il sait que Bruxelles pourrait rompre les négociations et dans ce cas, lui demander des astreintes : 25.000 euros par vol illégal. Bruxelles avait quitté la négociation fâché il y a 10 jours. Les regards fixés sur les négociateurs bruxellois se posent à présent sur le Gouvernement fédéral.

source Rtbf

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