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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Bruxelles-National: On se plaint également en anglais

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Samedi 02/12/2006 • 2 commentaires • Version imprimable

Apparemment, si l'on en croit ce mail que nous venons de recevoir. Pour ceux qui connaissent la langue des Beatles mieux que la langue de bois, cela semble intéressant à lire.

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Messieurs,

Ci-dessous, un lien vers un texte qui vous intéressera: http://lespigeons.googlepages.com/Bulletin301106.pdf Salutations.

Les colombophiles réunis Pour que les pigeons vivent en paix en Brabant wallon.


Commentaires

par Identité non publiée. le Samedi 02/12/2006 à 13:02

Les communes de l'est de Bruxelles et le Brabant wallon ont en effet beaucoup d'intérêts communs dans le dossier de Zaventem. Il est dès lors très important de continuer à présenter un front uni.

Dommage que les politiciens wallons de cette région continuent à jouer aux abonnés absents. C'est à se demander pourquoi les poltiques flamands veulent l'indépendance alors qu'il dirigent pratiquement le pays sans aucune opposition au niveau national.

 J'ai entendu que le bon Louis Michel pourrait revenir dans l'arène belge. Peut-être serait-il intéressé d'apprendre que le plan de dispersion "provisoire" qu'il a autorisé à mettre en place au fédéral est toujours aussi "provisoirement" installé 3 ans après. Ils nous prennent vraiment pour des C.


par H le Dimanche 03/12/2006 à 15:33



On en revient toujours au même débat philosophique  des nuisances aériennes : est-il « juste » de souffrir pour épargner la même souffrance à un autre individu ? le postulat est bien entendu qu’il n’est pas possible de réduire la souffrance globale.

Ainsi, au risque de contredire un avis accepté d’office, est-il juste que 30000 personnes soient survolées plutôt que 75000 autres ? l’argument densité des zones survolées est intellectuellement attrayant mais si on se place au niveau de l’individu, qu’il soit seul à être réveillé ou en compagnie de milliers d’autres ne modifie en rien son problème, ni même la légitimité ou non de la nuisance qu’il subit.

La dispersion des nuisances est-elle juste ou est-ce la concentration qui l’est? Y a-t-il un raisonnement logique qui permette d’arriver à un avis circonstancié ?

A priori, la seule « justice » serait de s’assurer que tout le monde trinque « un peu » et de manière égale et mesurable. Est-ce sûr ? Serait-il plus juste que le million de Bruxellois soient réveillés de temps à autre plutôt  qu’une petite dizaine plusieurs fois par nuit ?

Il n’y pas, me semble-t-il de réponse satisfaisante et encore moins de raisonnement éthique qui permette de se forger une opinion.

Si cela est vrai, les argument du Noordrand n’ont guère plus de valeur que ceux du Westrand. Il semble pourtant que d’avoir construit sa maison en dessous des avions pour profiter des prix bas et puis demander la dispersion est du dernier « injuste » pour ceux qui ont construit au calme ; mais l’argument qui consiste à constater que de s’être installé à l’aplomb d’une piste inutilisée ne permettait pas d’en empêcher l’usage le jour ou cela s’avère nécessaire n’est guère moins pertinent.

Ce qui est sûr, c’est que ce débat sur ce qui est juste, bien entendu mâtiné de communautaire, n’a amené rien de positif.  Le nombre de victimes a littéralement explosé et   on voit mal comment une amélioration pourrait être simplement acceptée et encore moins mise en œuvre. Bien pire, l’échec des recours à la justice, a fermé une porte de régulation qui aurait permis d’imposer un droit de justice, pas nécessairement étayé mais accepté par toutes les parties à défaut d’autre méthode utilisable.

On s’étonne du manque de réaction de la société civile devant l’absence d’obéissance de l’exécutif aux décisions des juges ; on peut se poser la question si ce n’est pas un sentiment de fragilité du droit qui fait que les gens se tiennent à l’écart. Au pire, les cours de justice elles-mêmes sont peu soucieuses du manque de suivi de leurs décisions, sachant combien leurs bases juridiques sont difficiles à équilibrer.

Le souci permanent de légitimer le conflit par toutes les parties, conflit qui je le crains n’offre pas de solution par cette voie, amène progressivement une situation de pourrissement dont profite des éléments extérieurs, soit pour justifier leur immobilisme, soit pour augmenter les nuisances sans crainte d’être sanctionné.

Cet aspect des choses me semble avoir peu d’antécédent, et cela explique l’absence de proposition concrète. Il me semble pourtant que l’on pourrait sortir du piège en syndicalisant la réflexion de différents intellectuels respectés de la société qui pourraient proposer des alternatives  sur la façon de gérer les nuisances aériennes indépendamment de cas d’espèce et en dehors de toute position partisane; il serait inconscient pour les hommes politiques de ne pas tenir compte de ces propositions qui recevraient certainement un soutien non équivoque des  groupes citoyens.

Nous devons être attentif au fait que si nous connaissons une période de paix sans précédent en Europe, c’est parce que nous avons des structures pacifiques mais efficaces de résolution des conflits. Les populations sont acquises à ces mécanismes et cette confiance permet aux parties qui « perdent » dans les confrontations d’accepter sans révolte violente les jugements, ressentis comme impartiaux.

 

Ce ne serait pas  une bonne nouvelle que de constater que sur la  question des nuisances aériennes, ces mécanismes ne sont définitivement plus d’application.