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Bruxelles-National: Négociations aériennes au finish

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 18/10/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Selon Bruxelles Air libre Brussel: Mieux vaut un échec des négociations qu'un mauvais compromis

Les négociations en vue d'une meilleure gestion de l'activité aéroportuaire entrent aujourd'hui dans leur phase finale. La région de Bruxelles y aura fait la preuve de sa maturité et de sa volonté réelle de négocier. Nos négociateurs sont venus avec des propositions constructives qui tenaient toujours compte des exigences légitimes des autres partenaires. Ils ont affiché un grand calme et énormément de patience, face à ce qu'il faut bien qualifier de provocations et coups de poker, le dernier en date étant le pourvoi en Cassation, contre les Arrêtés bruits de Bruxelles, opérés en pleine négociation, par le ministre de la Mobilité qui préside les débats. La Cour d'appel a validé la légalité des normes de bruit bruxelloise et a interdit le passage des avions les plus bruyants au-dessus de la ville. Le gouvernement fédéral n'a donné aucune instruction pour appliquer cette décision. Le gouvernement fédéral n'a rien fait pendant les 3 mois que la Cour lui donnait avant d'appliquer des astreintes. Bruxelles a encore donné un mois supplémentaire en acceptant de signifier le jugement tardivement. Et aujourd'hui Bruxelles suspend encore la perception des ces astreintes pour ne pas entraver les négociations. La région de Bruxelles a été un partenaire loyal et constructif dans ces négociations. Bruxelles ne peut toutefois accepter que le développement de l’économie de la Flandre à Zaventem s’opère en en rejetant ses nuisances sur notre région. Si les négociations ne peuvent déboucher sur un plan à long terme, qui assure un avenir durable à l'aéroport urbain de Zaventem dans le respect de l'habitabilité de la ville, la région de Bruxelles doit refuser de signer un tel accord. Il vaut mieux que le problème ne soit pas réglé que mal réglé. Le gouvernement fédéral devra alors reprendre le dossier, mettre tout à plat et établir enfin un plan à long terme. Il pourrait utilement confier à un groupe d'expert internationaux le soin de lui présenter, en toute objectivité, plusieurs scénarios, en vue d'assurer l'avenir de Zaventem City Airport. Il lui restera alors à faire un choix entre ces solutions. C'est sa responsabilité politique. Les négociateurs bruxellois ont fait leur part de travail, il ne doivent pas craindre d'assumer l'échec des négociations, qui auront été une étape indispensable à la recherche d'une solution à long terme, qui doit diminuer les nuisances produites, y exposer le moins de personnes possible et indemniser les victimes qui subsisteront.