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Nuisances aériennes
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Bruxelles-National: Le jeu des acteurs politiques

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 07/04/2006 • 1 commentaire • Version imprimable

A la suite de son article, "Zaventem, au fond de l'impasse", Olivier Rogeau examine le jeu des acteurs s... Analyse pas tellement différente de celle que le porte-parole de avait faite en décembre 2005 (voir au bas de l'article) A vous de voir si la pièce est un four, le film, un navet ou digne du "Festival du Film Fantastique de Bruxelles".

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Au fédéral, les négociations sur les nuisances sonores réunissent les experts des cabinets du Premier ministre, des vice-Premiers (Onkelinx, Reynders, Dewael, Van den Bossche) et de Renaat Landuyt (Mobilité). Verhofstadt reste en retrait, laissant le cabinet Dewael défendre la position du VLD dans les discussions. Les deux partis francophones de la majorité restent le plus souvent au balcon pour des raisons différentes: le MR cherche à exploiter tout ce qui peut affaiblir le gouvernement bruxellois, dont il ne fait pas partie; le PS, lui, est peu pressé de sortir du bois, les nuisances touchant surtout des bastions libéraux. Renaat Landuyt (SP.A), qui se dit « coincé» par des décisions de justice contradictoires, joue un jeu ambigu. Son très influent chef de cabinet, Jan Cornillie, dirigeait déjà le cabinet de la Mobilité sous Bert Anciaux (SP.A-Spirit), initiateur du plan de dispersion qui accable Bruxelles et l'Oostrand (l'est de la capitale, majoritairement francophone) et soulage le Noordrand (au nord), fief électoral d'Anciaux. Au gouvernement flamand, Anciaux continue à intervenir dans le dossier des avions en tant que ministre des Affaires bruxelloises. Habitué des coups de gueule et défenseur toujours aussi acharné de la dispersion totale, il estime que la Région bruxelloise n'a plus à être consultée dans cette affaire. Au sein de son cabinet, un conseiller, Alfons Roebben, ancien de Biac, s'occupe du lobbying en faveur de la dispersion. Au gouvernement bruxellois, Charles Picqué (PS), le ministre-président, ne cache pas son amertume : fin octobre 2005, les représentants flamands au sein de la majorité bruxelloise, « conditionnés » par le CD&V, ont menacé de quitter le gouvernement si celui-ci réclamait le paiement d'astreintes (25 000 euros par avion) pour infraction aux normes de bruit bruxelloises. Désormais, Picquéévitera sans doute tout geste qui le ferait apparaître comme le responsable d'une crise institutionnelle à Bruxelles. Evelyne Huytebroeck, ministre bruxelloise Ecolo en charge de l'Environnement, a toujours pris soin d'intervenir en tandem avec Picqué, de crainte de se retrouver isolée. Le gouvernement wallon n'a pas été associé aux négociations, alors que le Brabant wallon souffre lui aussi les nuisances sonores. Serge Kubla (MR), qui s'est désintéressé du dossier quand il était ministre, en fait aujourd'hui son cheval de bataille, fédérant autour de lui des bourgmestres. En charge de la politique aéroportuaire, le ministre wallon André Antoine (CDH) est avant tout soucieux du développement de Liège-Bierset et de Charleroi qui, selon lui, pourraient accepter des vols pour réduire le trafic à Zaventem.

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Extrait de "Les citoyens qui observent les politiques ont acquis une capacité critique inédite" écrit par le porte-parole de et publié en décembre 2005 dans la Revue Mille Décibels.

Le MR : membre de la majorité au niveau fédéral, il est particulièrement silencieux dans le gouvernement. Ses représentants bruxellois se font cependant bien entendre dans les hémicycles et, aux parlements wallon et surtout bruxellois, il taille des croupières à la majorité, fustigeant la lenteur du gouvernement bruxellois et l’inactivité du gouvernement wallon. Le CDH, là encore dans sa composante bruxelloise, est fort actif au parlement fédéral mais leurs élus wallons sont silencieux. Au gouvernement bruxellois, il se déchaîne alors qu’au gouvernement wallon, il s’enchaîne et se bâillonne, se tait et ne veut rien faire. Ecolo, qu’il soit dans une majorité ou dans l’opposition, se bat de la même manière, bien que sa présence au sein des instances bruxelloises et donc dans les négociations actuelles l'oblige à " composer ". Le PS, lui, c’est la grande muette. Hormis Charles Picqué, qui ne peut faire autrement, c’est le silence de l’amer. Aux gouvernements fédéral et wallon, silence ! Dans tous les hémicycles, silence ! Si les avions pouvaient être socialistes…


Commentaires

Lien croisé par Identité non publiée. le Samedi 08/04/2006 à 11:52

STOP AU SURVOL DE LA HULPE ET DU BRABANT WALLON (LES DERNIERES INFOS) : "l'impasse", Olivier Rogeau examine le jeu des acteurs politiques... http://tropdebruit.joueb.com/news/1499.shtml"