Mots-clés : Aviation, Environnement et énergie
Les transports aériens sont profondément déstabilisés par le pétrole cher. Ce qui ne devrait pas les empêcher de garder la tête froide. On ne le dira jamais assez, l’industrie des transports aériens marche sur la tête.
Malgré un taux de progression que lui envient la quasi totalité des autres secteurs d’activité, des progrès techniques fulgurants, une image excellente et, faut-il le rappeler, un rôle économique mondial d’une importance exceptionnelle, elle n’en finit pas d’aller mal. Il est vrai qu’au-delà des discours officiels, les dirigeants de compagnies aériennes donnent souvent l’impression de ne rien faire pour résoudre les problèmes. Ils apparaissent plutôt comme des hommes heureux d’être là parce que l’aviation commerciale est passionnante, valorisante, ignore la routine, rebondit sans cesse d’une innovation à l’autre. Elle constitue aussi un village global (230 compagnies assurent grosso modo 95% du trafic mondial) au sein duquel tout le monde se connaît, se tutoie. Alors, en plus, s’il fallait atteindre la rentabilité, où irait-on ? Jean-Louis Baroux, organisateur du prestigieux World Air Forum, WAF, qui a le sens de la formule, résume ainsi cette ambiance inclassable : «dans la journée, tout le monde pleure, puis on se retrouve à dîner et à regarder un feu d’artifice». Bien vu ! Et ce n’est même pas une figure de style, chacun se souvenant d’assemblées générales de l’IATA bâties sur ce scénario tout en contrastes. Dans l’amphithéâtre, de 9 h à 18 h, la litanie des problèmes de tous ordres, l’analyse de résultats financiers franchement mauvais et, à 20 h, le dîner en smoking de l’immense bande de chouettes copains heureux de se retrouver. Cette année, selon une formule bien rodée, le WAF 2008 nous promet à nouveau un plateau de très haut niveau. Avec dîner en smoking, certes, mais sans feu d’artifice, si ce n’est au figuré. Un exemple qui suscite déjà l’impatience d’y être, la participation très attendue de Robert Crandall. Il fut le charismatique patron d’American Airlines (du temps de sa splendeur) et, surtout, l’inventeur de la formidable formule dite du «hub and spokes», un modèle ensuite adopté par tous les ténors de la profession.
Malgré un taux de progression que lui envient la quasi totalité des autres secteurs d’activité, des progrès techniques fulgurants, une image excellente et, faut-il le rappeler, un rôle économique mondial d’une importance exceptionnelle, elle n’en finit pas d’aller mal. Il est vrai qu’au-delà des discours officiels, les dirigeants de compagnies aériennes donnent souvent l’impression de ne rien faire pour résoudre les problèmes. Ils apparaissent plutôt comme des hommes heureux d’être là parce que l’aviation commerciale est passionnante, valorisante, ignore la routine, rebondit sans cesse d’une innovation à l’autre. Elle constitue aussi un village global (230 compagnies assurent grosso modo 95% du trafic mondial) au sein duquel tout le monde se connaît, se tutoie. Alors, en plus, s’il fallait atteindre la rentabilité, où irait-on ? Jean-Louis Baroux, organisateur du prestigieux World Air Forum, WAF, qui a le sens de la formule, résume ainsi cette ambiance inclassable : «dans la journée, tout le monde pleure, puis on se retrouve à dîner et à regarder un feu d’artifice». Bien vu ! Et ce n’est même pas une figure de style, chacun se souvenant d’assemblées générales de l’IATA bâties sur ce scénario tout en contrastes. Dans l’amphithéâtre, de 9 h à 18 h, la litanie des problèmes de tous ordres, l’analyse de résultats financiers franchement mauvais et, à 20 h, le dîner en smoking de l’immense bande de chouettes copains heureux de se retrouver. Cette année, selon une formule bien rodée, le WAF 2008 nous promet à nouveau un plateau de très haut niveau. Avec dîner en smoking, certes, mais sans feu d’artifice, si ce n’est au figuré. Un exemple qui suscite déjà l’impatience d’y être, la participation très attendue de Robert Crandall. Il fut le charismatique patron d’American Airlines (du temps de sa splendeur) et, surtout, l’inventeur de la formidable formule dite du «hub and spokes», un modèle ensuite adopté par tous les ténors de la profession.
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