Mots-clés : Agriculture, Pesticide, Bois et Forêts
Une mortalité anormale – tant par son nombre que par sa nature – ravage les ruchers depuis une quinzaine d’années. A qui la faute? Aux maladies? Aux produits utilisés pour traiter les semences ?... Ce mal étrange est troublant, car la disparition des abeilles menace l’ensemble de l’équilibre naturel.
Si la France fut la première à faire état du dépérissement affectant ses ruchers, aujourd’hui presque tous les pays européens sont touchés, ainsi que l’ensemble du continent américain. On ne peut affi rmer avec certitude que c’est le même mal qui frappe l’Europe et l’Amérique, mais les deux situations présentent nombre de similitudes. Il y a d’abord cette disparition des butineuses puis, progressivement, des abeilles d’intérieur, ne laissant qu’une ruche vide ou quelques abeilles autour de la reine. Il y a ensuite la répartition spatiale : la situation est très contrastée selon les ruchers, certains perdant 85 % de leurs ruches, voire plus, alors que d’autres sont totalement préservés ; puis, l’année suivante, ce sont d’autres ruchers qui y passent. Il y a encore le fait que certaines villes ne sont jamais touchées, que certaines régions paraissent épargnées... Face à cette situation, les tentatives d’explications se multiplient. Si certaines ne tiennent pas la route, d’autres méritent au contraire que l’on s’y arrête. Vous pouvez lire l’article complet paru dans le magazine Imagine N°66 en pdf.
Un article de Janine Kievits et Pierre Titeux d'Inter-Environnement Wallonie.