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7 infos de Bernard Hennebert

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mardi 18/12/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

SOMMAIRE

1: Bye Bye Belgium: un reportage éjecté par Mr Philippot
2: Bye Bye Belgium: le CA pourrait se mêler de l’info
3: Bye Bye Belgium: bientôt, le «groupe de travail signalétique»
4: Interviewé dans «Libération»
5: Bla Bla: cela ne s’arrange pas...
6: Parité au JEP?
7: Le JEP: invité quasi permanent à la RTBF
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1: Bye Bye Belgium: un reportage éjecté par Mr Philippot

Voici quelques réflexions après la «célébration» du premier anniversaire de Bye Bye Belgium par le Questions à la Une diffusé sur La Une, ce mercredi 12 décembre, et la commercialisation du DVD sur cette même thématique vendu avec l’édition du de ce jeudi 13 décembre.

Il convient de savoir qu’un reportage de Jean-François Bastin devait y être proposé et qu’il a été supprimé par l’administateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, qui semble ainsi, une fois de plus, intervenir directement dans le travail éditorial des journalistes du Service public.
C’est Pierre-François Lovens qui a détaillé cette «censure» dans La Libre Belgique du 23 novembre 2007.
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=86&art_id=385152

Selon ma revue de , aucun autre média de la écrite n’a repris cette information.


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2: Bye Bye Belgium: le CA pourrait se mêler de l’info...

Une retombée de Bye Bye Belgium fut la création en interne à la RTBF d’un « de déontologie». La écrite a relayé avec peu de commentaires la présentation de celui-ci.
Il a fallu attendre l’édition de novembre 2007 de «Journalistes», la lettre de l’Association des Journalistes Professionnels, pour découvrir que ce «» ne pourra pas être saisi par les journalistes de la RTBF eux-mêmes... mais bien par le Conseil d’Administration (CA) du Service public! La Société des Journalistes de la RTBF tenait à éviter cette option qui peut permettre au CA de se mêler de l’info.

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3: Bye Bye Belgium: bientôt, le «groupe de travail signalétique»

Ce 10 décembre 2007, Jean-François Furnémont, directeur du CSA, me confirme que la réflexion sur la signalétique est bien prévue «dans le programme de travail pour 2008 du Collège d’Avis».
Il s’agit là de la conséquence la plus concrète et, espérons-le, la plus utile de l’affaire Bye Bye Belgium...
Au lendemain du 13 décembre 2007, la ministre de l’audiovisuel Fadila Laanan et le CSA s’étaient mis d’accord sur la création d’une groupe de travail au sein du Collège d’Avis axé sur les signalétiques à développer dans l’audiovisuel.

Faut-il annoncer qu’il s’agit d’une fiction? Quand? Où? Comment? Pendant combien de temps? La réflexion pourrait également s’intéresser aux faux directs, à l’utilisation du play-back, à la présence d’images d’archives ou de reconstitution (à l’inverse de ce que pratiquait la RTBF dans son Dossier Noir diffusé ce 30 novembre), à l’indication du taux de fiabilité de sondages, etc.

Le 13 février 2007, la ministre Laanan m’écrit: «Il serait intéressant que vous puissiez participer en tant qu’expert à la réflexion relative aux actions que nous avons entreprises en matière de signalétique à la suite du JT fiction du 13 décembre dernier». Evelyne Lentzen, l’ancienne présidente du CSA, m’a confirmé qu’elle rencontrait le point de vue de la ministre. Pour préparer cette réflexion, j’ai écrit un article qui fait le point sur ces signalétiques qui pourraient être rendues obligatoires en Communauté française:
http://www.consoloisirs.be/articles/lejournaldumardi/070130.html

On peut espérer qu’après les ventes sans doute fort lucratives des DVD Bye, Bye, Belgium,... viendra enfin le temps de cette réflexion sur la signalétique et qu’elle débouchera sur du concret, de préférence en faveur des intérêts des usagers!


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4: Interviewé dans «Libération»

Dans l’édition spéciale «Made in Belgium» de Libération du 28 novembre 2007, la rédaction a opté pour publier mon interview. J’ai été sélectionné en tant que «porte-parole des usagers culturels et aiguillon du service public». Bien entendu, cette publication renforce la crédibilité de mon travail, ce qui n’a pas plu à tout le monde!

Faute de place, le quotidien n’a publié qu’une partie de mes propos. Sur le site internet «écrans» de Libération, vous avez droit à l’intégrale:
http://www.ecrans.fr/La-pub-c-est-la-mort-de-la-RTBF,2681.html


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5: Bla Bla: cela ne s’arrange pas...

Suite et non fin de l’affaire Bla Bla puisque l’émission continue à être diffusée vers 16H05 à la RTBF, à une heure où une majorité d’enfants ne sont pas encore de retour de l’école.

Le déput Yves Reinkin () interpelle à nouveau la ministre, le 29 novembre 2007, pour pouvoir consulter la fameuse étude interne de la RTBF. C’est sur base de celle-ci que la ministre soutient la RTBF dans sa démarche. Fadila Laanan répond à Yves Reinkin: « ...Si j’estime normal de vous en révéler certains éléments dans le cadre de l’exercice de votre contrôle parlementaire, il ne me semble pas opportun d’exiger de la RTBF la communication externe d’un tel document dont la nature est stratégique. Pareille initiative créerait un précédent et la situation ne le justifie pas. Il ne s’agit pas d’un cas de force majeure ».
Qui définit donc ces cas de force majeur? La RTBF? La ministre? Le droit divin? Et comment débattre démocratiquement dans pareil climat obscurantiste?

Le 20 octobre 2007, Peps (le supplément TV du groupe Sudpresse) consacre une seconde fois sa couverture à la controverse en titrant «Bla Bla en perdition». On y apprend que la moyenne des 4 à 14 ans qui regarde l’émission depuis septembre est tombée à 3.561 alors qu’elle était de 7.677 en 2006. Depuis lors, dans la écrite, nous n’avons lu aucun démenti de la RTBF par rapport à ces chiffres précis.

Pourtant, Anne Sandront a interviewé Stéphane Delhougne, le responsable des programmes jeunesse à la RTBF, pour l’édition de Vers l’Avenir du 14 novembre 2007. Selon la journaliste: «il semble d’ailleurs que la RTBF ait réussi à stopper l’hémorragie: la part de marché remonte très légèrement sur la tranche de l’après-midi».
À La Libre Belgique du 6 décembre 2007, le même interlocuteur de la RTBF déclare:«... Si l'on regarde (les chiffres) des parts de marché, qui sont les seuls auxquels je veux m'attacher, on est en augmentation depuis l'an dernier...».
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=86&art_id=387936

Communiquer en terme de «part de marché» permet de faire illusion. Celle-ci représente le pourcentage de téléspectateurs branchés sur une chaîne par rapport à tous ceux qui regardent le petit écran à ce moment-là. On peut donc très bien avoir une «part de marché» mirobolante alors que très peu de monde a sa télé allumée.
Mais pourquoi donc Mr Delhougne ne propose-t-il pas également les chiffres d’audiences réels des 4-14 ans (et sur des périodes de temps relativement longues choisies par les journalistes eux-mêmes) plutôt que ces «parts d’audience» pouvant tromper journalistes, ministres, parlementaires et public?

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6: Parité au JEP?

Faut-il déposer au Jury d’éthique publicitaire (JEP)?
Pour l’audiovisuel, non. Le CSA accepte et traite ces plaintes en toute indépendance. Il peut sanctionner les diffuseurs, ce qui n’est pas le cas du JEP.

Y a-t-il un nouveau JEP? On nous affirme que désormais son jury chargé de traiter les plaintes des usagers sera composé de manière paritaire.
Ce message est pourtant à prendre avec des pincettes.
Le jury de première instance du JEP sera composé de quatre membres: deux de la société civile ( Achats et un citoyen lambda délégué par la Fondation Roi Baudouin) et deux du secteur de la publicité... Mais y aura-t-il réellement parité quand on sait qu’il y aura, en plus, un président?
Et si le verdict ne vous plait pas, vous pourrez interjeter appel mais... cela vous coûtera 100 euros (remboursable si votre démarche est déclarée fondée).
Pourquoi le CRIOC (le Centre de et d’information des organisations de consommateurs) ne participera pas à ce jury? Le CRIOC explique: «...On a refusé les conditions imposées par le JEP: des réglements autoproclamés par le secteur de la pub, des décisions non coercitives, des sanctions risibles», selon La Libre Belgique du 8 décembre 2007.

D’autre part, le JEP promeut le programme Media Smart auprès des enseignants. Le CRIOC (soutenu par de nombreuses autres ) a dénoncé l’intrusion dans les établissements scolaires «de ce dossier de propagande pour l’activité publicitaire, présenté sous un jour pédagogique. De telles activités à visée commerciale sont pourtant interdites dans les écoles». La ministre Laanan vient de prendre position en ce sens en répondant à une question posée par le parlementaire Yves Reinkin (), ce 29 novembre 2007. Réaction de ce dernier: «Voilà une bonne nouvelle! Les médias devraient relayer le fait que la campagne Media Smart est interdite dans les écoles».


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7: Le JEP, invité quasi permanent à la RTBF

La RTBF tient peu compte des remarques du CSA!
Pour preuve: son émission dite de médiation, Médias Première, sur La Première, diffusée ce vendredi 7 décembre 2007.

Flash-back:Le 26 octobre 2006, la même émission de médiation invitait déjà Mme Sépul du JEP avec deux représentants de la RTBF. Les nombreux auditeurs qui prônaient une RTBF sans publicité furent même considérés, au cours de cette émission, par Mme de Thier, la coordinatrice du service de médiation de la RTBF, comme de doux rêveurs croyant au monde de Walt Disney!
Voir: http://www.consoloisirs.be/articles/lejournaldumardi/061031.html

Respire asbl a introduit une contre cette émission auprès du CSA. Le 4 juillet 2007, le Collège d’Autorisation et de Contrôle du CSA indique dans sa décision que «la RTBF a fait preuve de la plus grande maladresse en ne donnant la parole qu’à deux de ses employés et à un représentant d’une institution dont l’objet social est “la promotion, la valorisation et la défense de la communication publicitaire et de sa liberté, facteur d’expansion économique” et n’invitant aucune personne ou institution susceptible d’avoir un regard autre sur la publicité à la RTBF... Cette maladresse ainsi que sa survenance dans une émission qualifiée de “médiation”... constitue une rupture de la légitime confiance que le public peut fonder envers le service public de radiodiffusion...».

Ce 7 décembre 2007, le JEP est à nouveau l’invité de la RTBF. Comment s’est déroulée cette l’émission?
Voir: http://www.consoloisirs.be/textes/071217jep.html