S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


22 communes en lice pour devenir les poubelles nucléaires de la Belgique !

Par L'informateur • Pollution, chimie et substances nocives • Mercredi 25/08/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés : ,

Greenpeace a averti les 22 communes qui entrent en ligne de compte pour recueillir les déchets hautement radioactifs à propos desquels l’ONDRAF propose (jusqu’au 6 septembre prochain) une consultation publique. La plupart de ces communes sont situées en Campine, entre Essen et Lommel. Selon les estimations de Greenpeace, elles sont les seules à répondre aux caractéristiques proposées pour un enfouissement en profondeur. Greenpeace conteste l’option envisagée par l’ONDRAF et rappelle qu’aucune solution n’a été trouvée à ce jour pour la gestion à long terme des déchets hautement radioactifs, déchets qui resteront dangereux pendant de nombreux siècles encore.

L’ONDRAF (Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies) cherche à obtenir du gouvernement fédéral une décision de principe à propos du stockage de déchets hautement radioactifs. Une décision qui pourrait alors se révéler décisive pour les prochaines décennies. Le projet de l’ONDRAF met largement l’accent sur l’enfouissement définitif en profondeur des déchets radioactifs dans des couches argileuses et conditionnés dans des containers d’acier.

L’ONDRAF évoque l’argile de Boom comme l’option phare pour le stockage souterrain sans préciser davantage quelles communes seraient alors concernées. Des alternatives comme un stockage prolongé en surface sont à peine étudiées. Le forcing pour imposer l’option de stockage en profondeur impliquerait qu’aucune inspection permanente ne pourrait plus être réalisée. Ce qui aurait pour conséquence que les containers contenant les déchets hautement radioactifs ne pourraient plus être contrôlés ou récupérés. « Avec ce plan, l’ONDRAF cherche à obtenir l’aval pour un mode de stockage qui n’est pas contrôlable et qui comporte des risques inacceptables », commente Eloi Glorieux, responsable de la campagne Energie/Nucléaire de Greenpeace. « Ces déchets conservent leur radioactivité pendant des centaines de milliers d’années. Ce laps de temps est bien plus long que l’ensemble de l’histoire de l’humanité... » Un suivi permanent de cet héritage radioactif est donc nécessaire et tout enfouissement définitif est à exclure. S« i – dans le futur – on trouvait enfin une solution pour neutraliser ces déchets dangereux, ils ne seraiient alors plus accessibles. Plutôt que de résoudre un problème, l’enfouissement en profondeur en engendre un pour les siècles à venir... »

200 mètres de profondeur et 100 mètres d’épaisseur

Le plan déchets de l’ONDRAF ne précise pas quelles seraient les localisations possibles pour l’enfouissement en profondeur des déchets nucléaires. L’organisme affirme – dans cette phase de prise de décision – ne pas être à la recherche d’un site géologique. Or, si le projet de plan Déchets devait être approuvé, seules quelques zones en Belgique pourraient être concernées. En effet, seules une vingtaine de communes présentent la double caractéristique nécessaire à un dépot géologique, à savoir un sous-sol composé d’argile de Boom d’une profondeur de 200 mètres minimum et d’une épaisseur minimale de 100 mètres. Greenpeace a établi une carté situant ces communes. « L’ONDRAF n’aborde pas pour l’instant la question de la localisation des sites d’enfouissement. Or, l’examen des couches géologiques belges ne laisse aucun doute sur les communes éligibles. Si le plan Déchets est approuvé, le nord de la Campine devra de manière irrévocable se transformer en complexe nucléaire souterrain. »

Les centrales nucléaires à la base du problème

Greenpeace invite la population et les autorités à exprimer leurs objections quant à ce scénario dangereux et à exiger que le plan Déchets soit associé à un traitement du problème à la source : la fermeture des centrales nucléaires. Ce sont, en effet, ces centrales qui sont principalement à la base de la production de déchets nucléaires. Les énergies renouvelables ne produisent pas de déchets nucléaires et ne mettent pas les générations futures en danger. Quant aux déchets nucléaires existants. Ils doivent être entreposés de manière contrôlables et récupérables afin de pouvoir être traités si une solution sûre devait être trouvée. La consultation publique sur le plan Déchets de l’ONDRAF se poursuit jusqu’au 6 septembre. Greenpeace fera formellement état de ses objections et invite la population a en faire autant. Un argumentaire peut être consulté sur son site, une page spéciale est prévue à cet effet.

Des informations relatives à cette consultation et une lettre de réponse type sont également disponibles ici.