Source : Les humeurs de Trop de Bruit
Depuis toujours, j'aime spontanément le bio. Ma crémière peut témoigner que le fromage au lait cru et les pommes du terroir firent de tout temps partie de mon ordinaire. En communauté, on mangeait macrobiotique et mon peu d'appétence pour la bidoche m'a permis de diminuer mon empreinte écologique sans effort. J'ajoute que depuis le lycée, je suis cycliste quotidien. Tout ça, c'était donc bien avant la mode, que dis-je, la frénésie qui propulse ces trois lettres, et tout ce qui va avec, au firmament de la branchitude. Au point que ça en frise le ridicule, à force de voir le mot « durable » et le vert PANTONE 369 accommodés aux sauces les plus surprenantes. De quoi donner envie d'exercer un peu son esprit caustique. En passant, je me souviens que, dans une autre vie, j'ai exercé la profession d'architecte. Car trop, c'est trop.
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