Et maintenant que la taxe carbone a été ramenée à quasi rien, comment va-t-on faire pour motiver les gens à "changer de comportement"? Il suffit de lire les commentaires sur cet article, pour voir que le porte-monnaie reste pour les gens le principal moteur de réaction. A première vue, la taxe carbone va leur "coûter" de l'argent alors ils hurlent! Que cette taxe carbone, si elle est appliquée sérieusement, signifie que les gens vont y gagner, est impossible à faire passer. Que Nicolas Hulot est sympa quand il vient expliquer combien la réduction du carbone va sauver cette merveilleuse terre, mais quand on applique ses recettes, quel hideux personnage!
Pourtant, il n'y a rien à faire, il FAUT réduire la consommation d'énergie non renouvelable et cela à travers tout le monde, et pas seulement "pas moi, mais les autres". D'une façon ou d'une autre, le prix à payer sera important, ne serait-ce que l'absence d'économie signifie que le prix du pétrole va croître et bien plus haut que la taxe carbone, si les pays industrialisés ne réduisent pas la consommation autant que les pays émergeants l'augmentent.
L'élément clé à court terme, qui motive discrètement les politiques plus que l'écologie, est la balance des paiements: la dés-industrialisation de l'Europe et l'augmentation du prix du pétrole fait qu'il sera plus ou moins rapidement "impossible" de se payer tout le pétrole dont on a besoin, faute de balance de paiements positive. Seul le remplacement de la consommation d'énergie "importée" par de l'énergie produite sur place (directement ou par économie) permettra à notre société de continuer à vivre dans le confort actuel.
Il est évident que l'absence de mesures en profondeur et rapides, alors que la marge de manoeuvre reste appréciable, conduira à une crise dont l'ampleur sera aggravée par la disparition de cette marge de manoeuvre. Aujourd'hui à ceux qui prétendent que la taxe carbone affecte "les pauvres" est un faux-nez avancé par les gros consommateurs de carbone, comme les rouleurs de 4/4 et autres frénétiques du voyage avion, il faut leur expliquer qu'en cas de crise de réduction forcée du pétrole par la réalité économique, ce seront les classes économiquement faibles de la population qui en souffriront le plus!
Dans cette hypothèse, les mutations sociales seront telles que les "privilégiés" auront bien du mal à justifier leurs gaspillages à des gens qui ne pourront pas chauffer l'habitat de leurs enfants! Et il sera alors trop tard, beaucoup trop tard, pour se réfugier derrière une bien innocente taxe carbone.
Et maintenant que la taxe carbone a été ramenée à quasi rien, comment va-t-on faire pour motiver les gens à "changer de comportement"? Il suffit de lire les commentaires sur cet article, pour voir que le porte-monnaie reste pour les gens le principal moteur de réaction. A première vue, la taxe carbone va leur "coûter" de l'argent alors ils hurlent! Que cette taxe carbone, si elle est appliquée sérieusement, signifie que les gens vont y gagner, est impossible à faire passer. Que Nicolas Hulot est sympa quand il vient expliquer combien la réduction du carbone va sauver cette merveilleuse terre, mais quand on applique ses recettes, quel hideux personnage!
Pourtant, il n'y a rien à faire, il FAUT réduire la consommation d'énergie non renouvelable et cela à travers tout le monde, et pas seulement "pas moi, mais les autres". D'une façon ou d'une autre, le prix à payer sera important, ne serait-ce que l'absence d'économie signifie que le prix du pétrole va croître et bien plus haut que la taxe carbone, si les pays industrialisés ne réduisent pas la consommation autant que les pays émergeants l'augmentent.
L'élément clé à court terme, qui motive discrètement les politiques plus que l'écologie, est la balance des paiements: la dés-industrialisation de l'Europe et l'augmentation du prix du pétrole fait qu'il sera plus ou moins rapidement "impossible" de se payer tout le pétrole dont on a besoin, faute de balance de paiements positive. Seul le remplacement de la consommation d'énergie "importée" par de l'énergie produite sur place (directement ou par économie) permettra à notre société de continuer à vivre dans le confort actuel.
Il est évident que l'absence de mesures en profondeur et rapides, alors que la marge de manoeuvre reste appréciable, conduira à une crise dont l'ampleur sera aggravée par la disparition de cette marge de manoeuvre. Aujourd'hui à ceux qui prétendent que la taxe carbone affecte "les pauvres" est un faux-nez avancé par les gros consommateurs de carbone, comme les rouleurs de 4/4 et autres frénétiques du voyage avion, il faut leur expliquer qu'en cas de crise de réduction forcée du pétrole par la réalité économique, ce seront les classes économiquement faibles de la population qui en souffriront le plus!
Dans cette hypothèse, les mutations sociales seront telles que les "privilégiés" auront bien du mal à justifier leurs gaspillages à des gens qui ne pourront pas chauffer l'habitat de leurs enfants! Et il sera alors trop tard, beaucoup trop tard, pour se réfugier derrière une bien innocente taxe carbone.