Le renouvellement du parc automobile nous est régulièrement présenté comme un des leviers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports [..]
Je défend en plus, sans aucun écho mais je suis patient, que l'allongement de la durée de vie et de la fiabilité des véhicules individuels est LA solution. Cela permettrait de faire passer la voiture de bien de consommation à bien d'investissement. Bien sûr, les voitures seraient nettement plus chères mais est-ce un désavantage? En effet, outre que cela permettrait de bien meilleures marges au secteur, cela ne pénaliserait pas les consommateurs. En effet, sous réserve d'analyse fine, le coût au kilomètre serait inchangé ou plus bas. Le prix d'achat élevé serait amorti par une plus longue utilisation moyenne(10 à 20 ans), une valeur de revente plus élevée et/ou un emprunt de très longue durée (10 à 15 ans). Personne n'y trouverait à redire car le budget mensuel, le seul qui compte, ne serait pas affecté.
Pour les fabricants, outre de dégager des marges plus convenables, ils pourront (devront) consacrer plus de main d'oeuvre de haut niveau pour assurer l'objectif de qualité. Des solutions technologiques innovantes, bonnes pour la planète pourront être ajoutées, sans que le sempiternel argument "client grippe-sous" ne sabote le débat.
Les seuls qui n'aimeraient pas sont ceux qui confondent moyen de transport et moyen de faire baver les minables du trottoir. Cette distinction existe aussi en immobilier mais les prix élevés ramènent très vite les gens sensés sur terre.
Il va de toutes façons falloir trouver des solutions à bien d'autres problèmes. Par exemple, l'Europe se préoccupe du déficit croissant des matières premières (voir initiative récente de la commission): le recyclage proposé comme solution miracle par la commission est plus que bancal; par contre, la réduction sensible du nombre de véhicules fabriqués, à usage égal, pourrait, il me semble, être plus praticable.
La façon d'y arriver nécessite débat mais on pourrait par exemple imaginer des garanties de 10 ans et des amortissements en conséquence.
Très bon article. Le lire attentivement!
Je défend en plus, sans aucun écho mais je suis patient, que l'allongement de la durée de vie et de la fiabilité des véhicules individuels est LA solution. Cela permettrait de faire passer la voiture de bien de consommation à bien d'investissement. Bien sûr, les voitures seraient nettement plus chères mais est-ce un désavantage? En effet, outre que cela permettrait de bien meilleures marges au secteur, cela ne pénaliserait pas les consommateurs. En effet, sous réserve d'analyse fine, le coût au kilomètre serait inchangé ou plus bas. Le prix d'achat élevé serait amorti par une plus longue utilisation moyenne(10 à 20 ans), une valeur de revente plus élevée et/ou un emprunt de très longue durée (10 à 15 ans). Personne n'y trouverait à redire car le budget mensuel, le seul qui compte, ne serait pas affecté.
Pour les fabricants, outre de dégager des marges plus convenables, ils pourront (devront) consacrer plus de main d'oeuvre de haut niveau pour assurer l'objectif de qualité. Des solutions technologiques innovantes, bonnes pour la planète pourront être ajoutées, sans que le sempiternel argument "client grippe-sous" ne sabote le débat.
Les seuls qui n'aimeraient pas sont ceux qui confondent moyen de transport et moyen de faire baver les minables du trottoir. Cette distinction existe aussi en immobilier mais les prix élevés ramènent très vite les gens sensés sur terre.
Il va de toutes façons falloir trouver des solutions à bien d'autres problèmes. Par exemple, l'Europe se préoccupe du déficit croissant des matières premières (voir initiative récente de la commission): le recyclage proposé comme solution miracle par la commission est plus que bancal; par contre, la réduction sensible du nombre de véhicules fabriqués, à usage égal, pourrait, il me semble, être plus praticable.
La façon d'y arriver nécessite débat mais on pourrait par exemple imaginer des garanties de 10 ans et des amortissements en conséquence.